Quatrième de couverture – Le Pavillon des Estivales

L’actualité littéraire ne connaît guère de répit.

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 Tandis que des parutions très alléchantes comblent votre boîte aux lettres et vos valises estivales, celles de la rentrée se font déjà légion, qui chatouillent votre curiosité.

 Il me faut, comme chaque mois, faire le point sur ces ouvrages passés en mes mains et envies, que je ne pourrai chroniquer, faute de temps, je vous le confesse.  

En voici les arguments de lecture, extraits des sites des éditeurs.

Je vous en souhaite de bonnes découvertes

AE

 

Paru le 16 mai, auprès des Editions Belford (Vitage)

 

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 L’argument: «  Mattie, Etta Mae, Kiswana et les autres, sept Afro-Américaines au parcours sinueux, échouées à Brewster Place. Des peines, des joies, des drames et un espoir farouche qui unit ces femmes : faire tomber le mur qui les emprisonne et libérer leurs rêves… Publié chez Belfond en 1987, un roman plein de fougue, de colère et d’amour, récompensé par le prestigieux National Book Award 1983. »


Les femmes de Brewster Place, Gloria Naylor, trad. de l’américain par Claude Bourguignon, roman  Belfond 1987 + mai 2013n 324 pp, 17 €

 

 

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Paru, le 2 juin,  auprès des Editions Albin Michel, avec pour personnage central, une certaine Apolline ..de Saint -Eliph

 

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« Les Kervalon forment à l’aube du XXe siècle une grande famille, fière de ses valeurs et de ses traditions. Quels que soient les événements, ils puisent dans leur nom et leur inaltérable solidarité la force de les affronter.
Apolline n’a que dix ans lorsque sa mère, la baronne de Saint-Eliph, née Kervalon, meurt en couches en mettant au monde son troisième enfant. La fillette grandit pourtant heureuse entre Paris et le manoir familial, avec son frère et sa sœur, entourée par ses nombreux cousins, avant que la première guerre mondiale ne fasse d’elle une très jeune veuve. Elle élève ses deux enfants dans un monde où les repères s’effondrent et où les femmes apprennent enfin à écouter leurs envies et à vivre pour elles-mêmes. D’une guerre à l’autre, les Kervalon poursuivent tous, à travers bien des péripéties, des destins très différents. Mais sans jamais oublier à quelle famille ils appartiennent. Jusqu’à la lecture du testament de l’oncle…
Espérances déçues, batailles fratricides et secrets de famille : dans la tourmente d’un siècle en pleine mutation, la romancière Inès de Kertanguy brosse la passionnante saga de l’aristocratie française, fresque d’un univers perdu. »

Les héritiers de Kevalon, Inès de Kertanguy, roman, Albin Michel, juin 2013,  592 pp, 22,5 €

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Du côté du commissaire Van In, parution ce 2 juin d’une nouvelle  et douzième enquête, auprès des Ed. Albin Michel:

« Trois meurtres en moins d’une semaine, voilà une bonne publicité pour une ville qui veut vivre du tourisme ! »

À Bruges, personne n’a oublié l’affaire du tarot, une série de crimes ayant pour cibles hautement symboliques des membres respectables de l’Eglise, de l’armée et de l’Etat, tous exécutés de trois balles dans le corps. Les meurtres, jamais élucidés, étaient tous signés d’une mystérieuse carte de tarot… Vingt ans plus tard, le commissaire Van In et son fidèle inspecteur Versavel, qui traversent une période creuse, décident de reprendre l’enquête à zéro. À peine ont-ils accédé à certaines informations qui ne figuraient pas dans le dossier de l’époque, que le meurtrier au tarot frappe à nouveau. Les policiers auraient-ils ouvert la boîte de Pandore ? Sur fond de guerre des polices, de sexe, de secrets de famille et de scandales institutionnels, un des meilleurs romans du maître flamand du suspense.

L’affaire du tarot, Pieter Aspe, traduit du néerl. (Belgique) par Emmanuèle Sandron, roman policier, juin 2013, 288 pp, 18 €

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Du côté des ouvrages de poche – particulièrement propices aux lectures bronzantes  et estivales – saluons la parution de deux « folios » bien engageants:

Une biographie d’Edith Piaf par Albert bensoussan

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«C’est l’amour qui fait rêver.» 

Édith Piaf, de son vrai nom Édith Giovanna Gassion (1915-1963), est bien plus qu’une chanteuse de music-hall et de variétés. Celle qui fut très tôt surnommée «la Môme Piaf» est l’incarnation même de la chanson française. «La vie en rose», l’«hymne à l’amour», «La Foule» sont aujourd’hui encore des chansons interprétées dans le monde entier. Au-delà de toute mythologie – l’enfance pauvre à Belleville, sainte Thérèse lui redonnant la vue qu’elle avait perdue, l’usage de la morphine, ses nombreuses histoires d’amours avec Cerdan, Montand, Moustaki, etc. –, Albert Bensoussan nous dévoile une femme engagée dans son temps, forte et fragile, prenant tous les risques, surmontant toutes les douleurs, dont Cocteau affirmait qu’il n’avait jamais connu d’être moins économe de son âme, «qui ne la dépensait pas, mais la prodiguait et en jetait l’or par les fenêtres».

Edith Piaf par Albert Bensoussan, biographie, Ed. Folio (Gallimard), mai 2013, 248 pp + illustrations.

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Et aussi, par Alan Bennett, l’auteur de La Reine des Lectrices,(Ed. Denoël, 2009), 

So shocking:

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« Mrs Donaldson et Mrs Forbes ont la cinquantaine. Mères de famille, ce sont des «femmes respectables» de la middle-class anglaise. La première, avec le décès de son époux, s’apprête à goûter à la solitude altière à laquelle son nouveau statut la prédispose. La seconde, matrone surprotectrice, voit d’un œil critique les noces de son fils Graham avec la disgracieuse Betty. Mais voilà qu’un souffle libertin vient bousculer ce havre de respectabilité. Mrs Donaldson devient la logeuse de deux étudiants qui, en fait de loyer, offrent leurs ébats sexuels à ses regards voyeuristes. Quant à Mrs Forbes, il faut toute la ruse de son entourage pour lui camoufler les frasques de son fils… 

L’auteur de La Reine des lectrices nous offre une fantaisie hilarante sur une libération sexuelle tardive, une farce impertinente sur la petite bourgeoisie anglaise. »

So shocking, Alan Benett, roman, traduit de l’anglais par Pierre Ménard, Folio avril 2013, 194 pp

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Paru le 7 mai, auprès des Editions Héloïse d’Ormesson, une réflexion sur la spirale du mensonge:

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« À cinquante-cinq ans, Paul Deshoulières affiche une réussite éclatante: financier redouté, c’est aussi un mari et un père comblé. Du moins en apparence. Car depuis qu’une opération l’a rendu impuissant, il est obsédé par l’idée de perdre sa femme. Pour la retenir, il tente un ultime coup de poker, mais son plan échoue et entraîne sa ruine. Alors que son univers s’écroule, il reçoit un chèque providentiel. Qui peut bien chercher à l’aider ? Qu’attend-on de lui ?

 Tension extrême dans un décor feutré, spirale du mensonge, vertige de l’adultère et ivresse du pouvoir…Dominique Dyens s’amuse à écailler le vernis des conventions et conjugue le drame bourgeois à l’ère de la délinquance en col blanc. »

Lundi noir, Dominique Dyens, roman, Ed. Héloïse d’Ormesson, mai 2013, 208 pp, 17 €

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En avril, auprès de la même maison d’édition, le nouvel Harold Cobert, 

« 6a00d834525d3a69e2017c385724e5970b-800wi.jpgMon père, pardonne-moi. Je ne savais pas ce que je faisais toutes ces années. » Voici les derniers mots de Victor, jeune surfeur révolté et frondeur, à son père Christian. Le nouveau roman d’Harold Cobert,  rend un hommage en forme de prière à la relation père/fils. Tendre et cruel à la fois, le ton très « rock’n’roll » de ce roman plein de finesse charme par sa fraîcheur et la délicatesse de son analyse. 

Au nom du père, du fils et du rock ‘ en’ roll, Harold Cobert, roman, Ed. Héloïse d’Ormesson, avril 2013,  256 ppn 17 €

 

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En ce joli mai, aux Editions Avant-propos, un roman polyphonique:

Couverture INFID’ELLES

Vous n’êtes pas divorcé ? Aucun de vos amis ne l’est ? Vous n’avez jamais été la maîtresse d’un homme marié ? Vous n’avez jamais pris d’amante ? Et aucun de vos amis non plus ? Ok. Vous habitez très loin alors. Ou vous êtes mort. Parce qu’il y a environ 13 divorces à l’heure en France. Et les colères, les larmes, les déceptions, les trahisons qui macèrent autour.

Dans ce roman du divorce, deux femmes, un homme, trois voix s’égosillent. André et Sophie se sont aimés. Julie et André vont s’aimer. Un trio comme des millions d’autres. Chacun des trois va descendre, inexorablement, au fond de lui, douter, se troubler, souffrir, se débattre, espérer, maudire, pardonner. Et dans cette histoire banale, qui naît et meurt comme un beau roman, chacun se reconnaîtra dans les situations évoquées.

L’histoire se partage entre l’écriture du sentiment et la désillusion partagée de l’amour éternel. Mais en sachant qu’on se marie par amour et qu’on ne divorce bien que par amour aussi. Et qu’on peut se relever de ses choix ou choisir d’y tomber jusqu’à la tombe.

Infid’elles, Catherine van Zeeland, roman, Ed. Avant-Propos, mai 2013, 144 pp, 16,95 €

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Aux Editions Couleur Livres:

mexique-cover1-rvb.jpgAu fil de cinq siècles d’histoire du Mexique, apparaissent des figures étonnantes de “Flamencos” – habitants des Pays-Bas espagnols de Cambrai à Groningue et de Hondschote à Luxembourg –, puis de Belges.
Si le destin tragique de l’impératrice Charlotte a suscité une littérature abondante – souvent faite de redites sans intérêt –, les vies de moines, de militaires, d’industriels, de commerçants et d’artistes originaires de nos régions, désintéressés ou avides de gloire, fortune faite ou connaissant des échecs retentissants, sont associés aux grands moments et aux tragédies d’un pays immense à l’existence mouvementée.

 Les Belges et le Mexique, Cinq siècles d’aventures, René Dalemans, Ed. Couleur Livres, avril 2013, 120 pp, 13 €

 

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Et un special suspense pour conclure

Cette Quatrième de couverture…

 » 9782226248381m.jpgAprès des années de succès à Hollywood, le compositeur anglais Chris Lowndes rentre chez lui, dans le Yorkshire. Sa femme est morte, et Chris rejoint seul et mélancolique les landes belles et sauvages de Kilnsgate House. Il y retrouve cette atmosphère de troublant mystère où rôdent les ombres du passé. Grace Elizabeth Fox, ancienne propriétaire de la maison qu’il habite, a été condamnée soixante ans plus tôt à la pendaison pour le meurtre de son mari. Et si elle était innocente ? Cette question l’obsède. Au point de revisiter toute l’affaire. »


Le silence de la grâce, Peter Robinson, roman policier, traduit de l’anglais par Esther Menevis, Ed. Albin Michel, coll.  » special Suspense », juin 2013, 448 pp, 21,5 €

 

Bonne fin de juin, vive juillet: en route pour de nouvelles aventures!

AE