Ce que les étoiles doivent à la nuit

C’est un Feel-Good-Book.
Avec ses codes, sa structure, ses opposants, ses adjuvants, pour adopter une terminologie Proppienne  – un jour, je vous expliquerai- et ses bons sentiments

Il ajoute en ce cas, une dimension gourmande bien favorable à nos papilles en éveil… Et pour cause,  Anne-Gaëlle Huon a étudié consciencieusement le propos auprès des Frères Ibarboure, et de leur restaurant étoilé à Bidart

Le propos:

Fuyant le désastre d’un scandale inique en son restaurant presque étoilé de Paris, Liz gagne le pays basque, trouvant le réconfort auprès de Rosa, sorte d’Audrey Hepburn du grand âge, et de sa bienveillance à tout crin.

« Elle a l’élégance de ceux qui savent écouter et se taire lorsqu’il n’est nul besoin de parler. »

Victime d’une conjuration bienveillante, cette fois, elle est invitée à transformer le restaurant « Chez Germaine »  en une adresse étoilée, incontournable.

La seule obligation que lui impose son bienfaiteur, un certain B. Etchegoyen est de garder à son service son chef rustre et rebelle,  surnommé Peyo…

En contrepoint de cette thérapie gastronomique,  les flashbacks portés par la voix de Balthazar, qui nous propulsent dans le Biarritz des années 50 et son idylle amoureuse avec la splendide Romy….

En filigrane la lutte pour la survie  de Nine, fillette atteinte d’une grave maladie cardiaque…

Et beaucoup de manifestations d’empathie, de tednresse

Je vous en souhaite bonne dégustation

A Elter

Ce que les étoiles doivent à la nuit, Anne-Gaëlle Huon, roman, Ed. Albin Michel, 2021, Ed. Audiolib, mars 2022, texte intégral lu par Florine Orphelin et Philippe Spiteri. Durée d’écoute: 7h16

 

 

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