Plus vif que mort

  » A peine ai-je traversé la porte, sans songer que n’importe quel mur aurait aussi bien fait l’affaire, que je m’aperçois que l’atmosphère extérieure est complètement hermétique pour moi. Impossible de m’éloigner ne serait-ce que de quelques centimètres. Cette frontière invisible et infranchissable me contrarie, évidemment. Voilà qui limite singulièrement le champ d’action d’un fantôme, pour autant que j’en sois un.  » 

Le nègre d’Amélie Nothomb et autres nouvelles,  Louis Gendebien,  recueil, Ed. Montpézat,  juin 2020, 186 pp

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *