Quatrième de couverture – Le Pavillon des Estivales

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Mai achève une carrière qui n’a rien de très plaisant  si l’on en juge d’après sa seule météo…

Nous consolerons-nous de publications qui nous semblent  dignes d’intérêt même si le temps – cruel, décidément- nous a manqué pour assouvir notre curiosité.

Je vous en livre l’argument, extrait des communiqués de presse passés entre mes mains. Vous jugerez peut-être d’en poursuivre l’investigation.

Les Estvales de l’Ermitage 

Avec l’été qui se profile et le soleil prêt à toutes les ardeurs, nous modérerons les nôtres:  les comptes rendus de lecture se feront  plus rares, plus précieux,  rendant à la lecture son rythme de noblesse , préservant à nos yeux, le cristallin d’une rentrée qui s’annonce riche et chargée…

AE

Parus le 2 mai


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« La fin du monde était un jour comme les autres. 
Des bombes sèment la terreur au Brésil, aux États-Unis, au Japon, en Inde. Pas des bombes ordinaires, mais celles du « Jugement dernier », des engins miniaturisés d’une effroyable efficacité ! Qui se cache derrière ces attentats et pourquoi sont-ils commis, causant des milliers de morts ?
Un policier américain et un journaliste français se lancent sur la piste des mystérieux coupables qui ne formulent aucune revendication.
Comment imaginer qu’ils devront remonter à un texte apocalyptique, le Codex Lucis des Cathares, pour identifier la source d’un complot vieux de neuf siècles et posant une question cruciale : l’humanité a-t-elle un avenir ? »

Le jugement dernier. L’énigme du Codex Lucis, Stéphane Haumant,  Thriller, J Editions, 382 pp, 20,9 €

 

 

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Ce qui restera de nous, Mark Gartside, roman traduit de l’anglais par Isabelle D. Phillipe, Ed Belfond, mai 2013, 448 pp, 20,5 €

9782714452306.gifEntre rires et larmes, un roman d’une honnêteté désarmante sur l’amour et les affres de la paternité, qui rappelle le Un jour, de David Nicholls, pour l’humour et la tendresse, mais aussi pour sa peinture sociale des années Thatcher.

Nous sommes en 1985, dans le nord de l’Angleterre. Graham Melton rencontre Charlotte Marshall. Lui est fils d’ouvrier, abhorre Thatcher et adore la bière. Elle est issue de la bourgeoisie, voterait plutôt conservateur et ne jure que par l’opéra.
Contre toute attente, entre ces deux-là, c’est le coup de foudre, le début d’une grande histoire d’amour.

Vingt-quatre ans plus tard, Tony Blair est au pouvoir, la crise a laissé une partie de la jeunesse sur le carreau et Graham élève seul Michael, leur fils de quinze ans.
Papa poule un peu envahissant, Graham essaie coûte que coûte de tenir son fils éloigné des filles. Michael, adolescent moqueur, inscrit en secret son père sur des sites de rencontres. Avec autant d’amour que de maladresse, chacun veille sur l’autre comme il peut.

Mais un drame va faire voler en éclats ce fragile équilibre et replonger Graham dans un passé douloureux…

 

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9782226248343m.jpgUn inédit de Daphné du Maurier…

On se souvient de  Ma cousine Rebecca…

Morte en 1989, l’écrivain anglaise a publié quelque 30 romans et une série de nouvelles. 

Paru dans  une revue mais refusé par les éditeurs  – shocking – le texte de La Poupée est retrouvé en 2010 par une libraire des Cornouailles. Il se voit publié avec cinq textes inédits dont un déconcertant «  Et ses lettres se firent plus sèches »..

Ecoutons l’argumentaire de son éditeur: « Ces inquiétants récits révèlent une jeune femme très en avance sur son temps, critique de l’hypocrisie sociale, avec cette maîtrise du suspense et de la narration qui feront d’elle, en précurseur du thriller psychologique, l’inspiratrice d’Hitchcock et, tout simplement, une des plus brillantes romancières du XXe siècle. »

La poupée, Daphné du Maurier, nouvelles, traduites de l’anglais par Marilow Pierrat, ed. Albin Michel, mai 2013, 256 pp, 18,5 €

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 Parus conjointement en cette mi-mai : 

 

Quatrième de couverture - Le Pavillon des EstivalesLe quatrième tome des Mystères de Druon de Brévaux, sous la plume de l’excellente Andrea H. Japp, 

« Royaume de France, début du XIVe siècle. Héluise Fauvel court les chemins, travestie en médecin itinérant sous le nom de Druon de Brévaux. Elle a fini par découvrir le mystère de la pierre rouge, qui a fait couler tant de sang et signé l’arrêt de mort de son père. Grâce au joyau convoité, elle a déterré d’anciens manuscrits dépositaires d’une science humaine interdite, ainsi que les écrits uniques laissés par des druides. Mais, parce que ces textes ne doivent point tomber entre viles mains, Druon est contraint de les mettre à l’abri. Si bien qu’il devient la proie la plus pourchassée du royaume, par l’Inquisition, par messire de Nogaret et par l’ordre du Temple. Le prieuré de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême sera-t-il son havre de paix ou son tombeau ? Qui fomente la machination dont il pourrait devenir victime ? Allant d’exécrables surprises en redoutables découvertes, Druon comprendra-t-il que chaque secret en cache un autre, plus terrible encore ? Et que, même dans les voies du Ciel, le diable dissimule ses piège« 

 

 In anima Vili – Les Mystères de Druon de Brévaux– tome 4, Andrea H. Japp, roman, mai 2013, 432 pp, 22 €

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Quatrième de couverture - Le Pavillon des EstivalesXVIe siècle, au coeur de la royauté anglaise. Le jeune Henry, second fils du roi Henry VII, vit dans l’ombre de son grand frère, Arthur, promu à régner sur l’Angleterre dès la mort de leur père. Bien que doté d’un fort tempérament de guerrier, il reste méprisé par son père, qui ne voit en lui qu’un obstacle à son bonheur de voir Arthur couronné à sa suite. 

Henry est pourtant persuadé qu’il accèdera au trône, comme on le lui a prédit. Mais les hallucinations régulières dont il est la proie ne vont-elles pas faire de lui un roi maudit ?

Note de l’éditeur
Harriet Castor dresse ici un portrait psychologique de Henry VIII, ce roi sanguinaire qui a inspiré le personnage de Barbe-Bleue. Mieux que cela, elle nous donne le monde à voir par ses yeux. Si ce procédé apporte une fraîcheur nouvelle au récit, il le rend également plus terrifiant…
VIII, Harriet Castor,  traduit de l’anglais par Victoria Duhamel, Ed. Flammarion, mai 2013,416 pp, 19,9 €