Nos séparations

Nos séparations

« Certaines personnes portent en elles, de manière inexorable, le compte à rebours du saccage intime » p 93

C’est tout à fait cela.

Mais pourquoi diable ce roman est-il si spirituel, à ce point irrésistible?

Fritz, le narrateur, se pose en observateur lucide de son existence et de ses déboires amoureux Il dissèque, sans concession, les raisons qui grèvent l’amour qui l’unit à Alice de tant de…séparations.

Un sens inné de l’image, de l’atmosphère et de  la mise en scène, l’emploi de formules neuves, d’associations de mots  inusitées donnent au récit un cachet décalé,du plus subtil effet.

« Je voulais instaurer une ambiance « un café et l’addition », alors que je la sentais totalement « entrée,plat et dessert » (p 66)

Souvent qualifié de Woody Allen à la Française, David Foenkinos se défend de l’affirmation.

Vincent Delerm alors?

David Foenkinos, tout simplement.

Le genre de livre qui vous donne envie de dévorer tous ses écrits.

Nos séparations, David Foenkinos, Gallimard, décembre 2008, 178 pp, 16 €