Bonne fête des mères, Papa !

Le décès, en 2006, de Litzie Gozlan, sa lumineuse épouse, propulse Roland Perez aux fonctions combinées de père et de mère.

Et ce n’est pas chose aisée avec trois enfants en pleine croissance, Harold, Lorie et Ludivine, si brutalement privés de leur maman

Bien sûr, il y a des adjuvants Janice, la gouvernante d’origine philippine, Esther, la truculente mère de Roland (à qui il dédie le fabuleux Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, Ed. Les Escales, 2024 – chronique sur le site) , des personnes obligeantes de son entourage.  Il y a aussi, surtout, l’amour infini que ce père – avocat de son métier, animateur audiovisuel – porte à sa famille, soutenu de celui qui l’unit à Lirzie au-délà de la mort.

Un amour qui lui sert de boussole pour prévenir certains écueils: le côté un peu trop mercantile d’Harold, la rigueur religieuse qui saisit Lorie, la difficulté que rencontre Ludivine à s’adapter à leur nouveau duplex,  sans compter  la possible toxicité de certaines relations amoureuses…

Porté par un regard bienveillant et une aptitude innée à la gratitude, le récit de Roland Perez résonne comme un guide de vie

Apolline Elter

Bonne fête des mères, Papa !, Roland Perez, récit, Ed. Les Escales,  février 2025,  204 pp

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