12 years a slave

12 years a slaveInspiré de faits réels et du récit éponyme de Solomon Northup , le film produit par Steve Mc Queen relève les faveurs de la plupart des critiques.

Peut-être

Mais il est à mon sens, beaucoup trop violent.

Et de regretter fortement d’y avoir amené les enfants..

Né libre, en 1808, Solomon Northup, un Américain noir mène une vie bourgeoise et paisible au sein de sa famille. Abusé, il se fait kidnapper en 1841, , dépouiller de ses papiers  et vendre comme esclave sans aucun moyen de se défendre. La machine à broyer de la traite négrière est en route, dans toute son abomination et l’iniquité absolue du traitement des esclaves par leurs maîtres blancs.

Corvéable, à la merci d’êtres la plupart du temps, pervers, cruels et indignes, Solomon, rebaptisé « Plat » passe de champs de canne à sucre aux plantations de coton, ne devant sa survie qu’à une soumission proche de la déshumanisation.

Les scènes se suivent, dures et parfois intenables, tirant en longueur un propos dont on voudrait, bien sûr, qu’il n’eût jamais existé.

L’arbitraire dans toute son ampleur.

Des maîtres blancs, dans toute leur noirceur…

 

AE