Déchiffreuse de lettres

« Le jour où je dois me concentrer sur une lettre, je me lève avant l’aube et me mets au travail après avoir fait le ménage de l’auditorium, au moment où le soleil du matin apparaît. Cette lumière merveilleusement douce, ni trop forte ni trop faible, convient pour démêler les caractères enchevêtrés. Par chance, l’ancienne salle des maîtres a plusieurs fenêtres, et je change souvent de table pour m’asseoir à la plus exposée aux rayons du soleil. »

Le fascinant roman de Yôko Ogawa ( Petites boîtes- chronique sur ce site) introduit le métier de déchiffreuse de lettres d’amour.

La narratrice doit « traduire » à l’intention de Monsieur Baryton, les lettres aux caractères de plus en plus enchevêtrés que lui adresse sa bien-aimée depuis le cabinet d’écriture pour la sérénité de l’hôpital où elle est soignée.

Un passage d’anthologie que je vous invite à découvrir aux pages 62 et 63 du roman

Petites boîtes, Yôko Ogawa, roman traduit du japonais par Sophie Refle, Ed. Actes Sud, février 2022, 208 pp

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