Proclamation du Prix orange du Livre

Présidé par l’Académicien – écrivain – médecin – diplomate -alpiniste…  Jean-Christophe Rufin, qui ajoute à ses nombreux dons celui d’être un excellent orateur, Le Prix Orange du Livre était décerné, ce jeudi 9 juin, soir, à Laurine Roux (au centre de la photo)  pour son roman,  L’Autre moitié du monde (Ed. du Sonneur, janvier 2022, 256 pp)

La proclamation réunissait un public dense et festif, au sein de l’Hôtel de maître de la Maison des Polytechniciens ( Paris, VIIe) 

Créé en 2009 par la Fondation Orange,  ce prix littéraire fait référence; il vise un roman de la rentrée d’hiver – paru entre le 1er janvier et le 31 mars –  et est soutenu d’un jury mixte alliant  professionnels du livre et lecteurs passionnés

Des 75 ouvrages proposés au départ, le jury en a retenu 20, fin mars et 5 en cette mi-mai;, proposant à un public d’internautes nombreux d’exprimer leur vote.

Voici l’argument du roman de Laurine Roux, extraite du site de l’éditeur:

Texte publié sous la direction de Marc Villemain.

Espagne, années 1930. Des paysans s’éreintent dans les rizières du delta de l’Èbre pour le compte de l’impitoyable Marquise. Parmi eux grandit Toya, gamine ensauvagée qui connaît les parages comme sa poche. Mais le pays gronde, partout la lutte pour l’émancipation sociale fait rage. Jusqu’à gagner ce bout de terre que la Guerre civile s’apprête à faire basculer.
De son écriture habitée par la sensualité de la nature, Laurine Roux nous conte, dans L’Autre Moitié du monde, l’épopée d’une adolescente, d’un pays, d’une époque où l’espoir fou croise les désenchantements les plus féroces. Une histoire d’amour, de haine et de mort.

Remerciant tous les acteurs d’une chaîne vivante et palpable du livre, la jeune et souriante lauréate exprimait combien l’acceptation de son premier manuscrit  (Ndlr : Une immense sensation de calme, 2018) par les éditions du Sonneur, avait changé sa vie 

Un prix BD fut également décerné, présidé par Catel : il saluait les Lettres perdues , roman graphique de Jean Biishop, aux éditions Glénat (sept.2021) 

Apolline Elter 

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