Le lecteur inconstant

théière high tea.jpg

 » J’ai commencé à écrire il y a vingt-huit ans, dans un cachot. Comme je n’avais rien pour écrire, je me suis mis à rédiger un roman mental. Moi, il me semblait que cette activité était normale. Ou que du moins elle ne détonnait pas avec la situation où je me trouvais: isolement, silence, manque de lumière et d’eau, crasse et sueur, absence de visages, de voix. Quelques mois plus tard, lorsque je suis passé du cachot à une cellule et que j’ai eu de quoi écrire, j’ai entrepris de coucher sur papier ce roman mental. »

 

Le Lecteur inconstant suivi de Vie du Corbeau blanc, Carlos Liscano, trad. de l’espagnol par Martine Breuer et Jean-Marie Saint Lu, Belfond étranger, septembre 2011, 372 pp, 21 € (

Chronique sur ce blog: 7 septembre 2011