Malgré tout, et sous toutes ses identités, Hélène ne cesse de produire des traces. Coucher sur le papier des mots, des dessins, les imprimer, les figer grâce à l’encre et au plomb, les surplomber de son nom, Léonard Pieux, Roch Grey, François Angiboult, fixer. Le temps jaunira, noircira, parsèmera les supports de petites taches brunes pareilles à celles qu’elle commence à observer sur ses mains, mais il en restera toujours quelque chose. Elle doit s’atteler à ses ruines futures. »
Les vies rêvées de la baronne d’Oettingen, Thomas Snéganoff, roman, Ed. Albin Michel, janvier 2024, 256 pp