L’épopée du Vasa (1/2)

C’é(tai)t un fameux trois mâts

Farci  d’ambition 

 Nous vous l’avions promis

Ce jour signe le premier de nos billets-souvenirs d’un saut à Stockholm.

Etape du jour : le Vasamuseet –  un musée prestigieux, entièrement construit autour de l’épave à 98 % reconstituée d’un Trois-mâts guerrier du Grand siècle.

Roi guerrier par excellence, Gustav II Adolphe de Suède, père de  la célèbre Reine Christine de Suède ( 1626-1689) souhaite un navire  de puissance souveraine. Il a appris – est-ce rumeur fondée? – que les Danois construisaient un navire à deux niveaux de canons. Il ordonne alors à  Henrik Hybertsson,, constructeur hollandais déjà lancé dans la construction d’un gros vaisseau, d’ajouter un étage à ce dernier….  Il ne lui donne guère les moyens de recommencer le chantier entrepris, d’adapter la quille, son tirant, aux nouveaux plans.

Henrik meurt, est remplacé par son demi-frèrre Arendt; le chantier est achevé, le navire somptueusement décoré – puissance suédoise oblige.

On n’attend dès lors plus que l’invitation de vents favorables pour l’inauguration officielle et festive du Vasa.

Celle-ci a lieu le dimanche 10 août 1628 – le Vasa quitte , majestueux, le centre-ville où est établi son chantier, voiles hissées, sabords ouverts. sur salves de canons fanfarons

Las la brise se change en rafales, qui s’en prennent aux voiles, déstabilisent le navire à babords, , l’eau s’engouffre par les sabords, causant effroi et trente morts

Le navire se renverse; il a parcouru 1300 mètres..

Suite de notre feuilleton, la semaine prochaine, même jour, même heure

A Elter ,

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