Le Paris des femmes (I)

Paris-des-femmes-1-162438_L.jpgLe jour F – comme « femmes » – est arrivé qui consacre les premiers spectacles du Festival Paris des Femmes, dont je vous parlais vendredi 30 décembre, à l’agenda du blog.

L’affiche-logo du Festival est signée Mâkhi Xénakis 

Rappelons que le thème conducteur des pièces est « Guerre et Paix« , décliné de façon aussi féminine que  -forcément- surprenante. Les huit pièces, spécialement écrites pour cette première édition du Festival  ne dépasseront pas trente minutes.Les textes des pièces sont publiés dans la collection des Quatre-Vents (L’Avant-Scène théâtre, 2011)

Au programme du jour et de la Grande Salle du Théâtre des Mathurins (VIIIe) à 20h30

(extrait du communiqué de presse):

LA SIRENE AUX ALOUETTES ‐ Irina Dalle

 Dans un lieu incertain, en un temps trouble d’après guerre, une auteure fait répéter trois personnages, une jeune fille, un homme et une femme. Mais de quelle répétition s’agit‐il ? Jusqu’où les mots entraînent‐ils ceux qui les profèrent ? Quel monde féroce guette derrière l’apparente poésie et l’humour décalé ?

KAD LA FOLLE – (Je serai toujours là n’ayez crainte) –  Carole Thibaut

Farce politique délirante, Kad la folle met en scène Monsieur et Madame dans le salon doré de leur bunker. Madame s’ennuie et rêve à ses amants  tandis que Monsieur s’agite en discours boursouflés. Jusqu’à l’arrivée de Tata Kadia, ex Oncle Kad, créature indéterminée sexuellement, à la soif de pouvoir inextinguible.

 La mise en espace est signée Anne Rotenberg.

 Billet de faveur:

AE: Anne Rotenberg, Depuis 2000, vous présidez aux destinées du Festival de la Correspondance de Grignan, très cher à ce blog. Vous signez la mise en espace des deux premières pièces de la première édition de ce Festival. La pression est grande…. Pouvez-vous nous  toucher un mot de ces pièces?

Anne Rotenberg:

 Oui, le trouble, l’incertitude que provoque cette pression est grand. Mais c’est une belle sensation car les textes sont très forts. Avec Irina Dalle nous approchons d’un univers très Pirandellien avec Carole  Thibaut , Ubu n’est pas loin.

Leur écriture atypique est une belle parole de théâtre qui met en jeu un certain nombre d’évidence. Elle nous offre un miroir sur nous même, sur notre société. Et même si les deux textes sont très différents, ils nous renvoient à nos propres interrogations et formulent, parfois mieux que nous, nos réflexions. Les réponses ou les tentatives de réponse qu’ils apportent peuvent devenir infiniment précieux pour l’Homme (la Femme), les citoyens que nous sommes.

 Théâtre des Mathurins

Tel : 01 42 65 90 00

contact@theatredesmathurins.com

www.theatredesmathurins.com