Quatrièmes de couverture

Le mois d’octobre va  s’achevant –

Revue de presse de quelques ouvrages passés entre mes mains, dont je vous livre l’argument – tentant –  faute d’avoir pu les découvrir plus amplement,…

Je le regrette amèrement…

 

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« Se pourrait-il qu’un tableau célèbre – dont la signature présente une discrète anomalie – soit l’unique oeuvre qui nous reste d’un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne ? Un égal du Titien ou du Véronèse ?Né à Constantinople en 1519, Elie Soriano a émigré très jeune à Venise, masqué son identité, troqué son nom contre celui d’Elias Troyanos, fréquenté les ateliers de Titien, et fait une carrière exceptionnelle sous le nom de Turquetto : le « Petit Turc », comme l’a surnommé Titien lui-même.Metin Arditi retrace le destin mouvementé de cet artiste, né juif en terre musulmane, nourri de foi chrétienne, qui fut traîné en justice pour hérésie… »

 

Le Turquetto, Metin Arditi, roman, Actes Sud, août 2011, 288 pp, 17,5 €

 

 

Premier roman:   Dans l’Ouest américain au début du XXe siècle et en Angleterre de nos jours, l’histoire poignante d’un secret de famille courant sur plusieurs générations. Une véritable saga littéraire, portée par une construction subtile et une écriture délicate. L’Héritage ou comment le choix d’une vie peut avoir des répercussions aussi douloureuses qu’insoupçonnées.

 

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« L’Ouest américain au début du XXe siècle et la vieille aristocratie anglaise de nos jours, deux époques pour évoquer le destin d’une famille brisée par les non-dits. Un premier roman à l’écriture délicate, dans la lignée d’une Kate Morton ou d’une Maggie O’Farrell.

Quand elles étaient enfants, Erica Calcott et sa soeur Beth passaient toutes leurs vacances à Storton, le manoir de leur grand-mè

re Meredith. Jusqu’au jour ou leur cousin Henry disparaît, brisant d’un coup la famille et plongeant Beth dans une intense dépression.

Vingt-cinq ans plus tard, Meredith vient de mourir et les soeurs Calcott reprennent le chemin de leur enfance. Tandis que Beth s’enfonce davantage dans la souffrance, Erica entreprend de trier les affaires de leur aïeule et tombe sur une photo de leur arrière-grand-mère Caroline avec un petit garçon dans les bras. Qui est-il ? Et, surtout, qu’est-il devenu ?

 

Erica décide de fouiller l’histoire de ses ancêtres, et notamment celle de Caroline. Elle est loin d’imaginer qu’elle s’apprête à mettre au jour leur véritable héritage, un secret si douloureux que quatre générations plus tard, les soeurs Calcott en portent encore le fardeau… »

L’Héritage ,  Katherine Webb, roman, traduit de l’anglais par Sylvie Schneiter, Belfond, oct.2011, 423 pp, 22 €

 

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« Le royaume de France, au début du XIVe siècle. M. Justice de Mortagne, de son nom Hardouin cadet-Venelle, est le cadet d’une famille de bourreaux.

La petite trentaine, bel homme, il est cultivé et a amassé une jolie fortune. À la mort de son frère aîné, il est contraint de reprendre la charge de bourreau, devenant à son tour M. Justice de Mortagne. Torturer, tuer ne le gêne pas particulièrement, même s’il n’en tire aucune « satisfaction ». Après tout, ce n’est pas lui qui a prononcé la sentence… Jusqu’au jour où, en place publique, M. Justice de Mortagne sangle au poteau du bûcher une jeune femme, Marie de Salvin, jugée coupable d’avoir gravement calomnié un noble en l’accusant de viol. La culpabilité de Marie ne fait aucun doute dans l’esprit d’Hardouin. Pourtant, quand il apprend qu’elle disait la vérité, il se sent pour la première fois complice de meurtre. Combien en a-t-il ainsi commis, par le passé, en refusant de les voir ?


Rétablir la justice devient alors une nécessité. Le désir de rédemption, son urgence, mais aussi un lien naissant, particulier et confidentiel avec Dieu poussent Hardouin à enquêter sur d’anciennes exécutions – dont celle de Marie – et à s intéresser à chaque nouveau condamné. Sa nouvelle mission: rétablir la vérité et condamner les vrais coupables.

Les enquêtes de M. de Mortagne- Bourreau Tome 1 – Le Brasier de justice, Andrea H.Japp, roman, oct .2011, 416 pp, 21 €


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« Mayfair, Londres, été 1911. Lord et lady Rotherfield s’apprêtent à recevoir la haute société anglaise dans leur somptueuse demeure de Berkeley Square, pour le bal des dix-huit ans de leur fille Victoria. Artiste, idéaliste mais décidée à faire un beau mariage, la jeune fille ne veut pas manquer son entrée dans le monde. Pourtant, elle est en colère. Sa soeur Evangeline, vingt ans, a disparu. Dans la matinée, celle-ci s’est rendue à l’une de ces abominables réunions de suffragettes dont elle n’est toujours pas revenue. C’est Julian, le frère aîné, qui la retrouve enfin derrière les barreaux d’une sordide prison de Bermondsey, l’un des quartiers ouvriers de l’East End où couve la révolte. Julian n’apprécie guère le comportement de sa soeur, lui, l’héritier de la dynastie, prisonnier d’une vie qu’il n’a pas choisie mais dont il assume les contraintes par sens du devoir. Il ne comprend pas plus Edward, son frère cadet, qu’il juge égocentrique et inconscient. Homme à femmes, charmant dilettante et passionné d’aviation, Edward a des dettes de jeu. Pour les honorer, il doit remporter le premier prix d’une course d’aviation et vaincre son plus grand rival, le Français Pierre du Forestel, un jeune homme aussi séducteur et fantaisiste que lui.
Tous appartiennent à l’élite de leurs pays, et tous sont fiers de leurs héritages ancestraux, confiants dans leur avenir. Mais peu décèlent les failles qui sont déjà apparues dans leur mode de vie. En Angleterre, l’aristocratie a entamé son déclin depuis trente ans, des réformes sapent son pouvoir politique et économique alors que le pays est agité par des émeutes. En France, la vieille noblesse, affaiblie, n’est déjà plus aux commandes et subit de plein fouet les mutations d’une société moderne, traversée notamment par la laïcisation violente née de la loi de Séparation des Églises et de l’État. Guidés par les mêmes principes d’honneur et de devoir, les uns et les autres vont affronter le cataclysme d’une guerre qui sera aussi leur chant du cygne. Et ce sera alors aux femmes, parmi les ruines de leurs illusions, de réinventer un monde nouveau.« 

Dernier été à Mayfair, Thesesa Révay, roman, oct 2011,  éditions Befond, 480 pp, 21 €

 

couvL0852.jpgLorsque mon jeune fils reconnu la « vierge à l’enfant », accomplie selon celle de mon maître Rogier Van der Weyden, il la loua comme on bénit, la grâce chevillée au corps.

Père j’étais devenu, offrant mon art, mon savoir, mes entrailles. Le patrimoine sur terre comme au ciel.

L’esprit porte les âmes bienveillantes afin qu’elles témoignent au-delà du temps, par l’art, la prière, inséparables des actes posés justes et droits.

Ainsi sent-on la beauté du monde, de l’œuvre quotidienne à l’enfance. Aimer, éduquer, élever, accomplir. Tel est l’ouvrage des maîtres, des pairs, du berger.

Un berger,  Christian Guignard, essai, ée. Baudelaire, sept 2011, 240pp, 18 €


Que les vacances vous donnent goût et joie de ces lectures

AE