Quatrième de couvertures et d’une année de lectures

 

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 L’année 2014 termine carrière

Une pile de parutions m’attendent 

Témoins d’une dense rentrée littéraire

Je ne les ai pas (encore) lus mais ne veux vous priver de leurs arguments

Je les reproduis à votre intention,quatre jours durant,

ces vendredi 26, lundi 29, mercredi 31 décembre et vendredi 2 janvier, 

extraits des sites des éditeurs.

 

Commençons par un témoignage:

 

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« Le récit de mon enfance peut se lire comme un témoignage : le destin singulier d’une enfant belge, fille de mère juive, à qui on impose de vivre en Allemagne de 1939 à 1945 sous le IIIe Reich.

Ce livre raconte aussi l’histoire d’une adolescente aux prises avec ses parents qu’elle juge irresponsables parce qu’ils ont entraîné leur famille dans la gueule du loup.

J’aurais dû tenir un journal entre treize et dix-neuf ans, pendant ces années de guerre où mon père nous avait emmenés dans l’Allemagne nazie, ma mère, mon frère et moi. Or, dès mai 1940, la Gestapo perquisitionnait nos chambres. Nous étions prévenus : toute trace écrite pouvait nous trahir. Non seulement nous devions nous taire, mais ne rien posséder de suspect.

Rentrée en France en 1945, les épisodes que je venais de vivre bouillonnaient dans ma tête, j’aurais tant aimé en parler. Personne pour m’écouter, on voulait tourner la page.

Si j’avais été perspicace, j’aurais prévu qu’un jour une nouvelle génération s’intéresserait à la vie quotidienne pendant la guerre. Je n’ai pas anticipé, je n’ai pas écrit en 1945.

J’ai donc attendu presque soixante-dix ans avant de livrer mes souvenirs décharnés. »

Monique Lévi-Strauss

Une enfance dans la gueule du loup, Monique Lévis-Strauss, récit, Ed. Le Seuil, La Librairie du XXIe siècle,  28 août 2014, 240 pp

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 Continuons avec une entreprise  double et des plus intéressantes, du côté des éditions Lattès/ Le Masque.
 
1. Une édition des nouvelles complète d’Hercule Poirot et la preuve que le célèbre détective belge, né en 1920, dès le premier roman d’Agatha Christie fait encore recette:
 
Nouvelles complètes Hercule Poirot
 
 

« Silhouette ronde et joviale, moustaches cirées, œil vif et cellules grises en activité constante, Hercule Poirot, réfugié en Angleterre pendant la guerre, décide de s’y établir et devient détective privé. Né de l’imagination d’Agatha Christie, il apparaît dans une quarantaine de romans et dans une cinquantaine de nouvelles. Réunie dans ce volume, voici l’intégralité des nouvelles qui permettent d’apprécier le talent et l’esprit d’analyse d’un détective pour lequel la meilleure façon de résoudre une énigme est de s’asseoir dans un fauteuil pour utiliser au mieux ses célèbres petites cellules grises. Maniaque, toujours tiré à quatre épingles et soucieux autant de la morale que de son confort, il apparaît souvent ridicule aux yeux de ses adversaires qui le sous-estiment. Il n’en déjoue pourtant pas moins, et avec quelle maestria, les mécaniques criminelles les plus subtiles. »

 Hercule Poirot, nouvelles complètes, Agatha Christie, Ed. du Masque, oct.2014, 1102 pp
 
Et, 2. l’entreprise de résurrection de notre Hercule national, sous la plume de Sophie Hannah : « C’est la première fois que les héritiers de la reine du crime donnent carte blanche à un auteur pour écrire une nouvelle aventure d’Hercule Poirot » et cela donne: 
 
 Quatrième de couvertures et d'une année de lectures
« Et dire que Hercule Poirot voulait prendre des vacances pour reposer ses petites cellules grises en surchauffe ! Pour cela, au lieu de prendre le large, il choisit de se réfugier incognito dans une pension londonienne. Et voici que l’aventure frappe à sa porte, alors qu’il souhaitait se mettre au vert. »
 
Meurtres en majuscule, Une nouvelle enquête d’Hercule Poirot, Sophie Hannah, thriller traduit de l’anglais (R.U) par Valérie Rosier, Ed. Le Masque, sept. 2014, 350 pp
 
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 Soulignons, enfin, la parution, début septembre d’une biographie consacrée à une figure majeure de la Belle époque,
 
 
 Gabriele D'Annunzio ou Le roman de la Belle Epoque - Dominique Lormier« Considéré comme le plus grand écrivain italien de son époque, Gabriele d’Annunzio (1863-1938) est l’une des figures centrales de la Belle Époque, de la Grande Guerre 1914-1918 et des Années Folles. Enfant surdoué, poète sublime, romancier mondialement reconnu, auteur d’oeuvres de théâtre jouées par les plus grands, il multiplie les aventures amoureuses avec les plus belles femmes de son époque, duchesses et comtesses, artistes et comédiennes, fréquente les personnalités les plus illustres de son époque, comme Edmond Rostand, Marcel Proust, Maurice Barrès, Anna de Noailles, André Gide, Anatole France, Pierre Loti, Robert de Montesquiou, Marie de Régnier, Romaine Brooks, Jean Cocteau, Ida Rubinstein, Claude Debussy’ Il mène la vie la plus mondaine qui soit, allant de réceptions en spectacles, mais peut également s’isoler dans la recherche d’une authentique quête mystique. Ami des humbles et des pauvres, il rencontre des personnages pittoresques comme une célèbre guérisseuse en Gironde, ou l’un des derniers bergers échassiers des Landes. D’Annunzio joue un rôle déterminant dans l’entrée en guerre de l’Italie en 1915, aux côtés des Alliés. Aviateur, marin et fantassin, il se couvre de gloire sur le front austro-italien, lors d’exploits militaires retentissants. A Fiume, il rédige une constitution révolutionnaire, refuse de rejoindre le fascisme de Mussolini, prend sa retraite au bord du lac de Garde. Il fait tout son possible pour empêcher une alliance italo-allemande contre la France et va même le payer de sa vie en 1938. »
 
Gabriele d’Annunzio ou le roman de la Belle époque, Dominique Lormier, Ed. du Rocher, sept 2014, 230 pp