Quatrième de couverture (1/2)

livres-20pile1.jpgVoici finir juillet, poindre la rentrée (littéraire s’entend) et la désolation de lectures non entamées..

Elles ont pour seul défaut d’être passées

Pourquoi, je ne sais

Entre les mailles pourtant tressées

A la lecture dressées

De mon filet

 

Je vous livre donc les arguments de lecture des parutions de juin, de mai

Tels que les éditeurs me les ont… livrés.

9782330063290_1_m (1).jpg » Né dans les années 1930 au sein d’une famille désemparée par son handicap, Luis se réfugie dans la musique. L’oreille collée à son transistor, il supporte tristesse et chagrin. Jeune homme, il croise le chemin d’Astor Piazolla puis de Lalo Schiffrin. Deux rencontres qui font basculer son destin : il deviendra chef d’orchestre. Libertango est le roman le plus fort de Frédérique Deghelt. Un livre d’allégresse qui rassemble et convoque en nous l’émotion du beau, celle que la musique fait résonner en l’homme même au pire de la guerre et des catastrophes. »

Libertango, Frédérique Deghelt, roman, Ed. Actes-Sud, mai 2016, 310 pp

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1918. Depuis son arrivée d’Algérie en métropole, Ahmed Boughera El Ouafi s’entraîne à la course à pied. Ouvrier chez Renault, il gagne des compétitions en rêvant d’atteindre les sommets. Et voilà qu’en 1928 survient l’exploit : à la surprise générale, il remporte le marathon aux J.O. d’Amsterdam. Mais prenant l’apparence de la chance, le malheur pointe. Et le champion d’un jour se confronte à son implacable destinée.
Des ateliers de Boulogne-Billancourt à la gloire olympique, jusqu’aux tristes paillettes d’un cirque américain, Ahmed Boughera El Ouafi a traversé les bouleversements du xxe siècle. Avec virtuosité, Philippe Langenieux-Villard s’empare de la vie de ce héros injustement oublié et réhabilite sa mémoire.

La course à l’oubli, Philippe Langenieux-Villard, roman, Ed. Héloïse d’Ormesson, mai 2016, 160 pp

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téléchargement (7).jpg« Bettina n’est pas une femme comme les autres : expert-comptable, elle pèse 96 kg et a la passion des chiffres et des mathématiques. Elle ne voyage pas, n’a pas d’homme dans sa vie, mais ne souffre pas de solitude. A 32 ans, elle est bien comme elle est.
Sauf qu’elle grossit à vue d’oeil. Elle n’en est pas malheureuse et se sent même légère.
Un jour elle tombe sur un concours télévisé de calcul mental organisé par un journal. Elle décide d’y participer et le gagne sous le pseudonyme de Soeur Isolde, son invention. Véritable carton d’audience, elle devient une icône.
Même le journaliste-producteur, Damien, tombe sous son charme : il lui propose de devenir chroniqueuse dans une émission de vulgarisation scientifique. Une relation amoureuse se noue entre eux, que tout sépare.
La vie sourit enfin à Bettina-Isolde. C’est alors que les choses prennent un tour inattendu : de la même façon qu’elle avait grossi, la jeune femme se met à maigrir, maigrir…
Sa vie sera-t-elle la même, une fois les kilos envolés ? Rien n’est moins sûr… »

Arithmétique de la chair, Macha Méril, roman, Ed. Flammarion, mars 2016, 190 pp

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Du côté de Claudine et de Colette..

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« Claudine à Paris (1901), roman de Willy et Colette, a fait l’objet d’une adaptation par Willy et Luvey. La pièce en trois actes avec un prologue, Claudine à l’école, fut créée avec succès aux Bouffes-Parisiens en 1902 avec Polaire, vedette du café-concert, dans le rôle de Claudine, et interprétée par Colette elle-même, sur plusieurs scènes, à partir de 1908.

 Mystérieusement, le texte de cette adaptation avait disparu – à la différence des dix autres oeuvres théatrales de ou d’après Colette qui ont toutes été gardées et publiées par de grandes maisons d’édition ou dans des revues.

 Plus d’un siècle après les dernières représentations, Jeanne Augier, dont on connaît les talents d’enquêteuse, l’a retrouvé.

 

C’est ce texte inédit qu’elle restitue ici avec, illustrations à l’appui, le parcours des romans et de la pièce jusqu’aux films et téléfilms qui ont suivi…tout ce qui a créé et servi le mythe d’une Claudine, audacieuse, impertinente, spirituelle et, secrètement, fragile et en quête d’amour, – dont le col même n’est pas passé inaperçu ! »

Claudine à Paris, pièce inédite de Willy et Luvey, d’après le roman de Willy et Colette,Claudine à l’école et Claudine à Paris, De la création des romans et de la pièce aux téléfilms de Molinaro,  Jeanne Augier, essai, Ed. Avant-Propos, mai 2016, 180 pp