Je sais que tu m’attends

Je sais que tu m'attends« Premier jour – aube

Un plomb épais coule sur Dinard. Au loin les remparts de Saint-Malo se dissolvent dans une brume échevelée par de nombreux coups de vent. Il n’en finit pas de vaser sur le sentier du Clair de Lune. »

Il fait partie des lectures dont j’ai raté le train, embarquée désormais, dans les wagons de la rentrée littéraire.

Je vous en livre l’argument – il vise  don d’organes, à l’instar d’un Réparer les vivants (Maylis de Kérangal)  – extrait du site de l’éditeur:

« Alex et Laura vivent un amour sans nuage jusqu’au jour où des vents jaloux envoient l’Alfa Roméo d’Alex se fracasser contre un arbre, sur la route de Saint-Brieuc.

Le neurochirurgien Sébastien Lemire est formel : la médecine ne peut plus rien pour Alex ; en revanche, Alex peut sauver des vies. Pour cela, Laura n’a qu’à signer une autorisation de prélèvements d’organes. La jeune femme refuse, horrifiée.

Décidé à la faire changer d’avis, Lemire recourt à la raison, aux menaces, à la séduction… Bientôt, la vie de Laura n’est plus rythmée que par ses visites au chevet de son compagnon et ses rencontres avec le neurochirurgien. Au fil des semaines, affaiblie par la douleur et son combat, Laura tombe dans le piège amoureux que lui tend Lemire. Mais qui manipule qui ? Et la détermination du praticien à débrancher Alex n’a-t-elle vraiment que des motivations médicales ?

Dans une Bretagne lumineuse, l’écriture sensible et délicate de Gilles Laporte nous entraîne dans les sombres méandres d’une manipulation amoureuse et pose avec finesse la question du don d’organes. »

Je sais que tu m’attends, Gilles Laporte, roman, Genèse Editions, mars 2014, 270 pp