4e de couverture

 

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Tandis que se profile le grand rendez-vous belge et annuel du livre -entendez celui de la célèbre Foire du Livre de Bruxelles – il est grand temps de faire écho, d’ouvrages reçus et empilés qui attendent courtoisement lecture. Je ne pourrai les lire tous mais vous dois l’argument que m’en ont envoyé les éditeurs. Je les reproduis à votre intention, à votre sage et libre arbitre.

Si d’aventure, estimés visiteurs, vous avez lu l’un de ces ouvrages, n’hésitez pas à en poster le commentaire sur votre blog préféré. Je vous en remercie déjà

AE

 Parus z’en janvier

 Image couverture L'Anagramme des sens

« Ana approche la quarantaine. Inévitablement. Elle le sait, elle n’évitera pas le naufrage. Sur le pont de sa féminité muette parce que trop sage sonne l’urgence. L’urgence de se raconter, de s’affirmer, de devenir femme. De jouir. D’exulter enfin. De se libérer du poids de ce qui est raisonnable et politiquement correct. La femme abandonne les nattes de l’enfance pour poser sur ses lèvres offertes le rouge du désir assumé. Doucement. Au fil des pages, Ana lève le voile sur les coulisses de son être torturé. Sa vie passe sous le scalpel de son introspection. La femme serait-elle en passe d’accepter son imperfection, son corps à géométrie variable, ses fragilités amènes ?

 

Un roman à la fois divertissant et empreint de sensibilité qui met à l’honneur la femme dans son épanouissement, dans l’acceptation de son physique et du temps qui passe ainsi que dans ses déboires de tous les jours. Une écriture de qualité qui mélange esthétisme et langage moderne. »

 L’anagramme des sens, Sylvie Godefroid, roman, éd. Avant-Propos, janvier 2014, 208 pp, 19,95€

 

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9782714454355.jpgDans un Londres écrasé de chaleur, Robert Riordan disparaît. Pour percer le mystère, les Riordan devront briser les tabous et les remords qui les désunissent. Mais en auront-ils le courage ? Après le sublime Cette main qui a pris la mienne, récompensé du Costa Award, Maggie O’Farrell signe un très beau roman, chargé de délicatesse et de grâce littéraire, le magnifique portrait d’une famille irlandaise inoubliable.

Après Cette main qui a pris la mienne, récompensé du Costa Award, Maggie O’Farrell signe un roman éblouissant, chargé de délicatesse et de grâce. Des rues de Londres aux studios arty du New York des seventies, en passant par un village irlandais, le portrait inoubliable d’une famille suffoquant sous les mensonges et les non-dits. 

Comme chaque matin depuis trente ans, Robert Riordan part acheter son journal. Mais en ce jour caniculaire de juillet 1976, Robert part et ne revient pas. 
Dans leur maison londonienne, Gretta, sa femme, s’interroge : quelle mouche a bien pu le piquer ? Doit-elle prévenir les enfants ? 
À peine réunis, ces derniers tentent de prendre la situation en main : les placards sont retournés, les tiroirs vidés, chaque pièce fouillée en quête d’indices. 
Mais, alors que le mystère autour de leur père s’épaissit, les vieilles rancoeurs ressurgissent. L’aîné en a assez : pourquoi est-ce toujours à lui de prendre en charge sa famille ? Quant aux deux soeurs, jadis si proches, quel événement a brisé leur lien, si terrible que la cadette a décidé de mettre un océan entre elles ? Et Gretta, a-t-elle vraiment tout dit ?

En cas de forte chaleur, Maggie O.Farrell, roman traduit de l’anglais par (Irlande) par Michèle Valencia, Ed. Belfond, janvier 2014, 360 pp, 21.5 €

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 Dark nights - © Jean-François Blanc

« Quelque chose qui devait s’appeler la jeunesse s’était brisé en lui et il ne parvenait pas à recoller les morceaux de cette porcelaine intime. »

La quête d’absolu, la nostalgie du temps des possibles, la duplicité, la déliquescence de l’âme ou du corps sont au coeur de ces vingt-neuf « nouvelles nocturnes ». Une diva, un boxeur à gueule d’ange, un fildefériste, un homme qui choisit de devenir un tueur au sang froid, un collectionneur malchanceux, un commissaire assassin, une belle cubaine… Dark Nights convoque des personnages dont la vision du monde change, se déforme, et qui portent tous un mystère.

Denis Jeambar pose son regard d’écrivain sur ces vies qui basculent et, par un étrange effet miroir, nous invite à l’introspection. Le recueil d’un idéaliste désenchanté, d’un jeune homme devenu mûr, traversé par une fêlure qui affleure à chaque page. Une atmosphère douce-amère, parfois jusqu’au grincement, au craquement, à la détonation.

dark nights, Denis Jeambat, nouvelles nocturnes, Ed. Calmann-lévy, janvier 2015, 384 pp, 17 €

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Au théâtre en ce moment se joue – avec Francis Huster dans le rôle du génie

La Trahison d'Einstein

Sur les rives d’un lac du New Jersey, deux excentriques se rencontrent et sympathisent. L’un est Albert Einstein ; l’autre est un vagabond en rupture avec la société.

À ce confident de hasard, Einstein expose son dilemme. Pacifiste militant, il connaît les conséquences terrifiantes de ses travaux théoriques et craint qu’Hitler et les nazis ne fabriquent la première bombe atomique. Devrait-il renier ses convictions et prévenir Roosevelt, afin que l’Amérique gagne la course à l’arme fatale ? Quel parti prendre alors que le FBI commence à le soupçonner, lui, l’Allemand, le sympathisant de gauche… le traître peut-être ?

Dans cette comédie intelligente et grave, drôle parfois, Eric-Emmanuel Schmitt imagine le conflit moral d’un homme de génie, inventeur malgré lui de la machine à détruire le monde.

La trahison d’Einstein, Eric-Emmanuel Schmidt, drame, Ed. Albin Michel, janvier 2014, 156 pp, 12 €

 

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Dans la collection « Vintage » chez Belfond

 

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La redécouverte d’un très grand livre publié en France en 1978, dénonciation édifiante de la déshumanisation et de l’absurdité du système soviétique, par un des grands dissidents russes injustement méconnu.

« Sommes-nous une nation de chuchoteurs, d’ordures et de mouchards, ou sommes-nous un grand peuple ? »
Gueorgui Vladimov

À travers le portrait de Rouslan, chien de garde dans un goulag, Gueorgui Vladimov livrait un brûlot, description aussi fascinante que glaçante de l’enfer concentrationnaire et, au-delà, de l’atroce absurdité du système soviétique. Écrit au début des années 1960, publié clandestinement en Allemagne en 1973 par une maison d’édition fondée par des réfugiés russes, puis en France en 1978 au Seuil, Le Fidèle Rouslan ne paraîtra en URSS qu’après la perestroïka.

Un temps attribué à Soljenitsyne, un chef-d’oeuvre à redécouvrir, par un des grands dissidents russes, injustement méconnu.

Le fidèle Rouslan, Gueorgui Vladimov, roman, traduit  du russe par François Cornillot, janvier 2014, 276 pp, 17 €

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4e de couverture

Suite à l’évènement Nespresso et au célèbre What Else de monsieur George Clooney, la planète redécouvre le café avec envie, presque que comme un caprice. Pour donner le change à cet engouement, les grandes marques comme Illy ou Malongo se sont jetées dans la bataille, et chaque mois, des cafés de quartier spécialisés redonnent les codes de ce breuvage pas comme les autres. Aujourd’hui, deux tiers de la population mondiale se régalent au moins d’un café dans la journée. Certains sont devenus café addict et notre siècle n’envisage plus un monde sans le petit noir. 
Mais qui le connait, vraiment ? Comment a-t-il débarqué dans notre quotidien, comment a-t-il traversé notre histoire, comment évolue-t-il au 21e siècle ? Comment le buvez-vous ? 

Le roman du café, Pascal Marmet, essai, éditions du Rocher, janvier 2014, 240 pp, 21 €

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Paru à la suite de Codex  Lethalis: 

 

« Teodor Cepek, ancien prêtre devenu exorciste, est chargé d’assainir des lieux hantés ou des personnes perturbées par des esprit

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s malins. Ce jour-là, dans une ferme polonaise, il tombe sur une entité bien plus puissante que lui et échappe de peu au massacre de toute une famille d’innocents. Il ignore cependant que son propre sang va désormais faire l’objet d’une lutte sans merci car il charrie l’essence même du mal. La découverte d’un manuscrit maudit et l’application de son contenu préfigurent le déclenchement d’une réaction en chaîne dont Cepek devient un maillon involontaire. De Varsovie à Los Angeles en passant par la Suisse, son sang va semer la terreur et la mort. Une société secrète et machiavélique se réjouit de ces événements qui viennent confirmer une antique prophétie. Le plus effroyable reste à venir… »

L’axe du sang, Pierre-Yves Tinguely, polar, MA éditions, janvier 2014, 300 pp, 17.9 €

 

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« Depuis vingt et un mois, les mots que j’écris sont comme des coquilles vides. Ils sonnent faux. Ils sont vains.
Depuis vingt et un mois, j’ai perdu le chemin. Je voudrais, par l’écriture de ce journal, retrouver un chemin. Un chemin où les mots auraient du sens. Ce journal sera mon journal de quête. C’est ce que j’ai proposé à mes éditrices, un pari : que ce livre soit une plongée dans ma nuit pour, peut-être, clans l’écriture, par l’écriture, retrouver une lumière. Pouvoir écrite à nouveau. C’est le seul livre possible aujourd’hui. Le seul livre possible parce que précisément impossible. C’est sans cloute un projet périlleux, effrayant, mais je n’ai pas d’autre désir. Seulement celui-ci, immense. »

Ainsi Laurence Tardieu a-t-elle marché vers cette lumière perdue des mots après l’écriture de son dernier roman : La Confusion des peines. 
Peu avant sa disparition, Jean-Marc Roberts qui lut son éditeur, a tenu à accompagner ce journal d’une courte préface. 

L’écriture et la vie, Laurence Tardieu, essai, éd. des Busclats, décembre 2013, 108 pp, 12 €

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Un thriller que les lecteurs s’accordent à trouver angoissant et rondement bien ficelé:

 

Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d’angoisse inexplicable. Rien n’est plus comme avant. Le blizzard s’est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant…

Esprit d’hiver, Laura Kasischke, thriller, trad. de l’anglais (USA) par Aurélie Tronchet, éd. Christian Bourgeois, sept. 2013, 280 pp 20 €

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Parus en février, 

Par une après-midi de juillet, un inconnu met le feu à une école en pleines festivités. Grace se précipite dans le bâtiment : sa fille est seule à l’intérieur. Mais toutes deux sont grièvement blessées…
Qui a pu commettre un tel acte ? Pourquoi ?
C’est ce que Grace veut comprendre. Et si sa fille était visée ? Et si son petit garçon était lui aussi en danger ?
Portée par la force de son amour maternel, Grace ira au-delà de toute limite pour les protéger…

 Juste après, Rosamund Lupton, roman, traduit de l’anglais par Sabine Boulongne, Ed. JC Lattès, février 2014, 508 pp, 12.5 €

 

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Et pour conclure en supense..

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 Il existe mille manières de tuer. Mais de nos jours, un meurtre à l’arbalète est pour le moins insolite. La victime : Bill Quinn, officier de police médaillé, veuf d’une femme à laquelle on le disait fidèle et dévoué. Une image qui ne colle pas avec les photos compromettantes trouvées près de la scène du crime, montrant Quinn avec une superbe créature, vraisemblablement mineure. Etait-il victime d’un chantage ? Contrairement à Joanna Passero de l’Inspection Générale de la Police, Banks ne croit pas à une affaire de corruption interne. Et si la mort de Quinn était liée à une enquête menée six ans plus tôt après la disparition d’une jeune Anglaise en Estonie ? La piste va conduire Banks et Passero jusque dans les sombres dédales du vieux Tallin, où certains n’ont manifestement aucune envie que l’on remue le passé…

Face à la nuit, Peter Robinson,  thriller, trad. de l’anglais par Marina Boraso, Ed. Albin Michel, février 2014, 430 pp, 21.5 €