Quand Gustave rompt

La lettre de rupture définitive que Gustave Flaubert adresse à Louise Colet, le 6 mars 1855,  en ferait frémir plus d’une…

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Madame,

  J’ai appris que vous vous étiez donné la peine de venir, hier, dans la soirée, trois fois, chez moi.

 Je n’y étais pas. Et dans la crainte des avanies qu’une telle persistance de votre part, pourrait vous attirer de la mienne, le savoir-vivre m’engage à vous prévenir : que je n’y serai jamais.

 J’ai l’honneur de vous saluer.

 

                                                               G.F.

                                                                Mardi matin

Extrait de Flaubert. Correspondance. Choix et présentation de Bernard Masson. Gallimard- Folio Classique 3126 , 980 pp