En route avec Julia Kerninon

Découverte majeure, 16-sissante de la rentrée de janvier, la lecture du Dernier amour d’Attila Kiss  (Ed. du Rouergue) a ravi durablement mon esprit.

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Je vous engage à cliquer sur la couverture de l’ouvrage en vitrine du blog, découvrir le billet de faveur que Julia Kerninon nous a si aimablement accordé et SURTOUT à déguster ce bijou d’écriture. Hâtez-vous, vous ne serez pas déçus.

La merveilleuse écrivain s’est également prêtée à la question de nos Estivales du Pavillon, nous confiant ses lectures majeures, l’ouvrage qu’elle emporterait, si d’aventure, elle entreprenait le tour du monde à pied..

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Julia Kerninon: « C’est difficile de dire quel livre m’a le plus marquée, parce qu’il y existe, heureusement, un nombre conséquent de bons livres. Je pourrais par exemple choisir Requiem, de Rainer Maria Rilke, pour apprendre tous les poèmes par coeur jusqu’à les posséder – ou alors un roman de Faulkner, Si je t’oublie Jérusalem, pour en percer enfin le mystère. Mais si je devais choisir un seul livre pour faire le tour de monde, je crois qu’il faudrait que ce soit non seulement un grand livre, mais aussi un gros livre. Alors je pense que je choisirais Finnegans Wake, de James Joyce.  Parce que c’est énorme et nourrissant, conçu pour être lu en boucle puisque la dernière phrase enchaîne sur la première, parce qu’il y a des mots venus de partout, des mots inventés, et parce que le fait qu’un homme ait un jour eu l’idée de faire une chose comme celle-là me ravit complètement. Je ne prétends pas comprendre ce livre – mais c’est précisément parce que je le comprends pas que je l’aime. « 

 NDLR: Finnegans Wake, James Joyce, roman, Faber & Faber, 1939, traduit de l’anglais  (Irl- 1982) par Philippe Lavergne (Ed. Gallimard); Folio 1997 (n°2964)