Didier Van Cauwelaert avait fait un saut en Belgique, ce mardi 15 décembre, répondant à l’invitation de Nicky Depasse (photo) et du Cercle de Wallonie (Namur)
Il était accompagné de Thomas Drimm , premier tome d’une saga de cinq épisodes et d’une fin du monde annoncée (voir chronique http://editionsdelermitage.skynetblogs.be/post/7483875/)
La genèse de l’ouvrage s’ancre conjointement dans une demande de son jeune lectorat – A quand un livre écrit pour nous? – et une volonté personnelle de l’auteur de retrouver l’ado qu’il était.
C’est sans doute pour cela que l’écrivain releva le défi de diffuser, en primeur, via les GSM, les 61 épisodes du récit, à la condition expresse que la publication-papier intervienne avant la fin du feuilleton. Les 50.000 téléchargements que suscita l’opération cessèrent sitôt l’ouvrage sorti en version papier, prouvant une fois de plus la suprématie de cette dernière.
Et Didier Van Cauwelaert de se réjouir de la primauté du papier, convaincu que le livre avait un avenir assuré: « La première fois qu’on a dit que le livre était mort, c’était à l’invention de l’imprimerie« .
D’affirmer également que « La langue, c’est la vraie patrie d’un auteur » et qu’elle dépasse les clivages des nationalités pour répondre à la véritable attente d’un jeune lectorat.
De conclure, au sujet de son écriture et de ses publications futures, que son vrai luxe était de pouvoir accorder à son travail un temps extensible à souhait, luxe qu’il avait lui-même gagné de sa plume.
A l’interview de Nicky Depasse succédèrent les questions de l’assemblée. Didier Van Cauwelaert y répondit longuement, avec une générosité verbale que n’effarouchèrent pas les interventions les plus incongrues. Une longue file attendait l’écrivain, qui se prêta à la séance de dédicaces avec son affabilité coutumière.
Apolline Elter
Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire un de ses livres, mais j’ai deux souvenirs liés à Didier Van Cauwelaert. En 2002, j’ai assisté au palais des Beaux-Arts de Charleroi à la comédie musicale « Tintin et le temple du soleil » (dont il avait écrit le scénario ou les dialogues, je ne sais plus) et j’en garde un souvenir émerveillé. En mars dernier, j’ai assisté à la Foire du Livre de Bruxelles à la présentation de son dernier livre inspiré d’un tableau de Magritte, j’ai été séduit par son charisme et je l’aurais écouté parler pendant très longtemps. A noter que son grand-père paternel était Belge et a été président de la Chambre, si mes souvenirs sont bons.
Petite question indiscrète : où êtes-vous sur les photos?
Vous avez raison: Didier Van Cauwelaert regorge de charisme; il a la parole généreuse et affable. Et puis, il a la grande finesse de ne pas se prendre la tête.
Quant à mon éventuelle présence sur une photo,petit jeu: je vous laisse le soin de deviner….
Je suis intriguée.
Très cordialement,
Apolline Elter
Ah…c’est toujours délicat comme question et j’ai deux chances sur trois de me tromper. Et qu’est-ce que je gagne si je trouve? lol. Je me lance et suis mon feeling (en espérant que vous ne le prendrez pas mal si je me trompe) : la charmante jeune femme en blanc?