De votre envoyée spéciale au Festival de la correspondance de Grignan
Je vous évoquai, il y a peu, la magnifique adaptation qu’opère Virginie Berling de lettres de Jean Malaurie,
Ethno-historien, « anthropogéologue », inspiré de la vie des Inuit, immergé une année durant dans leur quotidien, défenseur avant l’heure d’une civilisation précarisée, Jean Malaurie salue leur « sagesse immémoriale »:
» Les Inuit savaient alors, instinctivement, que l’homme fait partie intégrante d’un ordre qui mérite le qualificatif de « sacré », qu’il n’avait donc en aucun cas le droit de bouleverser »
Et d’ajouter en vision tellement prophétique:
» Devant la terreur du réchauffement climatique et la menace de disparition de la planète, il serait temps de reconnaître la préscience des peuples premiers »
Vous l’aurez compris, une lecture qui résonne en parfaite concordance avec l’actualité et la récente conférence des Nations-Unies sur l’Océan, qui s’est tenue, à Nice, début juin.
Je vous engage à
- assister à la lecture -spectacle des lettres opérée par Jean-Pierre Bouvier, ce jour, à 17 h (Mail)
- acquérir le texte de cette adaptation
- Assister, demain, mercredi 2 juillet à 14h15 (Mail) à la rencontre autour de Jean Malaurie et de Philippe Charlier, successeur de l’éditeur à la tête de la collection « Terre humaine » fondée par le géomorphogue. . Une rencontre animée par l’excellent Pascal Schouwey
» Les inuit, je ne les ai pas étudiés, je les ai vécus », recueil de lettres de Jean Malaurie, adaptées par Vrignie Berling, Ed Triartis- Scènes intempestives à Grignan, juillet 2025, 60 pp – Préface de Philippe Charlier