Mar-dites-nous, Cécile Pivot

Nous vous livrions chronique,, samedi 17 octobre des Lettres d’Esther (  Cécile Pivot, roman, Ed Calmann-Levy, aût 2020, 270 pp) , une lecture enchanteresse

C’est avec joie que nous publions, ce jour, la réponse que nous donne Cécile Pivot à la question de notre billet de faveur

Tout en vous invitant à (re) lire l’intégralité de la chronique en cliquant sur la couverture du live  (en vitrine du site)

Billet de faveur

AE : L’échange des lettres entre les participants à l’atelier a bienfaisance thérapeutique. Il constitue quasiment pour chacun une « bouée de sauvetage ». Avez-vous participé ou organisé ce genre d’atelier ?

Cécile Pivot :  Non. L’atelier d’écriture était pour moi le bon prétexte pour écrire un roman dont le fil conducteur était la correspondance écrite. Aujourd’hui, on ne s’écrit plus de lettres. Ou si peu.
L’atelier d’écriture est une sorte de psychothérapie pour chacun de mes personnages car ils se confient facilement. Ils s’aperçoivent qu’avec un papier et un crayon, seul à sa table, on n’emploie pas les mêmes mots, on se concentre davantage, on s’implique davantage et nos pensées prennent des chemins de traverse auxquels on ne s’attendait pas.
Après la sortie des Lettres d’Esther, j’ai participé à deux ateliers d’écriture. Un à la Maison de la Poésie et l’autre à l’atelier Les Mots. C’était très intéressant car j’ai eu la confirmation qu’en écrivant une lettre à quelqu’un, on livre des choses de soi très intimes.

 

 

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