Festival de la correspondance de Grignan: quatrième journée

 

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Les jours se suivent, se rassemblent  et se ressemblent d’allégresse.

Le programme que vous propose, en ce samedi 6 juillet, le Festival de la correspondance de Grignan est tout bonnement..captivant

La cour des Adhémar vous convie, dès 11 heures à une rencontre avec Madame de Maintenon, sa correspondance générale, Françoise Chandernagor, animée par la journaliste Karine Papillaud.

! J’y serai, animée d’une ferveur sans précédent et de la joie d’avoir pu partager sa table, hier en la propriété si hospitalière de Sylvie et Bruno Durieux et d’avoir fait l’heureuse connaissance de son époux, Gérard de Senneville.

[NDLR : Un exposé brillantissime, devant une cour des Adhémar archi-comble et…comblée. Nous ne manquerons pas de revenir sur le ropos et les quelque huit pages de notes que nous a values cette rencontre hors du commun.]

Le Jardin du Mail se penchera, dès 12h30 sur la correspondance qu’adresse Simone de Beauvoir depuis les Etats-Unis  à Jean-Paul Sartre, resté à Paris. Nous sommes en 1947, le « Castor  » est invitée Outre-Atlantique pour y donner un cycle de conférences. Elle s’éprend de Nelson Algren (cfr sur notre blog, la chronique de Beauvoir in love – Irène Frain aux éditions Robert Laffont. Mise en lecture: Sabine Haudepin, chaleureusement applaudie après une belle prestation.

Retour, dès 15h30 en la cour des Adhémar pour une rencontre avec François Busnel himself, ses Carnets de route (8 épisodes) consacrés à la littérature américaine.

La Collégiale accueillera dès 19 heures une mise en lecture signée Denis Marleau de la correspondance d’Elisabeth Begon, la « Sévigné » québécoise à son « cher fils » as son gendre. Pas triste, je vous assure…;

[Impressions d’après-spectacle :  Las – le découpage de lettres aux propos relativement insignifiants,  assorti d’une mise en scène ..inexistante plomba la féérie attendue d’une dose d’ennui irrepressible.Denis Marleau nous a habitués à mieux ….) 

le spectacle de 22 heures résonnera des voix des Scott et Zelda Fitzgerald, les « heureux damnés » (voir chronique en ce blog de Fitzgerald, le désenchanté, de Lilian Kerjan (Ed. Albin Michel) 

Votre correspondante, 

Apolline Elter