Si cet essai passionnant, si ce n’est croustillant, survole une série de successions emblématiques, difficiles, orageuses, largement médiatisées, il révèle surtout qu’elles sont légions, dans la vie, au trépas du commun des mortels.

Un mot d’ordre  » Il faut se parler avant » – de mourir, cela s’entend.

Si les successions de Johnny Hallyday, Claude François, Pierre-Yves Cousteau, Pablo Picasso … sont à ce point douloureuses pour leurs enfants et lignées, c’est surtout par défaut de parole, de testament clair et de cette reconnaissance d’amour primordiale pour les survivants

A côté de cela, il y a ceux qui ont été oppressés avant leur décès : Liliane Bettencourt, Raymond Devos, Albert Uderzo, Jean-Luc Delarue…

Ceux qui, à l’instar d’Yves Montand, Lino Ventura se seraient bien passés des investigations, révélations et querelles posthumes qui en résultent

Mais il est aussi des successions empreintes d’amour et d’élégance France Brel, Charlotte Gainsbourg et Denis Westhoff (le fils de Françoise Sagan) en sont les dignes représentants

Prenons en de la graine

Apolline Elter

Les héritiers, la vie, l’amour, la mort, Bernard Pascuito, essai,, Ed Litos (Poche) anvier 2024- Edition revue et augmentée, 360 pp