Prix Horizon 2018. Une victoire pour la Défaite

a 4e édition du désormais célèbre Prix Horizon – un prix qui distingue et stimule les auteurs de 2e romans – a, une nouvelle fois investi la ville de Marche-en-Famenne (Belgique)  de ses quelque deux mille lecteurs venus à  la rencontre de cinq écrivains: Julia Kerninon, Agnès Mathieu- Daudé, Vincent Message, Sean Rose et Samira Sedira. A déplorer: l’absence de Julien Delmaire et les raisons médicales qui le retiennent en France,  bien malgré lui .

Toute la journée durant, le public  pu rencontrer les auteurs, affiner ses perceptions,  au cours de six rencontres dûment orchestrées, nourries de lectures d’extraits.

J’ai eu la joie perso d’animer trois rencontres autour de Julia Kerninon ( à droite sur la photo)  et de son fa-bu-leux Dernier amour d’Attila Kiss (Ed. Rouergue, 2016) , énoooorme coup de coeur de lecture pour ma part. La jeune écrivain s’est prêtée au jeu des questions, réflexions, avec une sincérité,  une gentillesse confondantes. Ce faisant, la docteur en littérature américaine ouvrait large et généreuse, la fenêtre de son atelier d’écriture.

 

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© photos Véronique Janssens

Appelés à voter les (é)lecteurs ont consacré  la victoire de Vincent Message et sa Défaite des maîtres et possesseurs (Ed. Seuil 2016) Un patronyme prémonitoire,  un titre qui ne l’est pas vraiment  et une première place  décochée au terme de rencontres toniques et parfois musclées..

Si je remets pour ma part, mon tablier de membre de jury, accablée d’un travail par trop chronophage, je ne peux que souligner l’extraordinaire investissement culturel de la ville de Marche-en-Famenne – du jamais vu- de son bourgmestre André Bouchat, de l’échevin de la culture  Monsieur Christian NGONGANG,  Madame Annique Bournonville, bibliothécaire,  Monsieur Mathieu Riesen, responsable de l’animation  et tant d’autres travailleurs de la pleine ombre, dont, bien évidemment les membres bénévoles d’un jury de présélection hautement investi de lectures..

Une mention spéciale et appuyée pour l’extraordinaire présidence accomplie tout aussi gracieusement par Armel Job .  Fondateur du prix et soutenu par son épouse Marie-Christine Job, l’écrivain réalise un travail d’ampleur  et de précision colossales, fédérant entre éditeurs, écrivains, comités de lecture – quelque 250.. – et membres du jury une ardeur à nulle autre pareille. De l’inédit,  dans les annales d’un prix littéraire.

Armel Job, soyez-en dûment remercié!

Et longue vie au Prix Horizon

Apolline Elter

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