Une envie de vérité

« Il n’y avait  pas de mise au point, insiste Cécilia Attias,  c ‘est juste l’histoire de ma vie. Et dans cette histoire, il se trouve que j’ai traversé un certain nombre de moments où j’ai eu des expériences et je raconte ce qui s’est passé à ces moments- là en espérant que les gens découvrent qui je suis à travers ces expériences et ces moments » * 

images.jpg

  La lecture d’Une envie de vérité , récit autobiographique de l’ex-Première dame de France, épouse de Nicolas Sarkozy au-delà des  élections présidentielles de 2007 et  remariée, depuis 2008,  avec Richard Attias,  vous fera découvrir une femme d’exception, qui intègre un parcours riche d’expériences et de rencontres aux plus hauts niveaux , en une philosophie empreinte d’altruisme, de valeurs fortes et de tolérance. Une femme dont l’élégance et la courtoisie innées sont ancrées sur de vraies qualités de coeur.

D’ascendance à la fois belge – sa grand-mère était anversoise – espagnole, par son grand-père Alfonso Albéniz, fils du célèbre compositeur Isaac Albéniz – russe, par son père André Ciganer, cadette d’une fratrie de trois garçons,  Cécilia Attias nous trace l’histoire d’une enfance heureuse, malgré une lourde opération cardiaque, choyée, aussi, et de l’expérience de vie que lui apportèrent ses mariages avec Jacques Martin, père de ses deux filles, Judith et Jeanne-Marie, Nicolas Sarkozy – avec qui elle partagea près de deux décennies  et un fils, Louis – et Richard Attias, dont « la rencontre présentait le caractère de l’évidence ».  Un homme de passion,  personnalité solaire et généreuse qui contribue à la force positive qui émane du  couple.

Les années passées à Neuilly, Bercy et place Beauvau et quelque cinq mois à L’Elysée, au service de la République impriment  en cette femme de convictions  les respects  de la chose politique, de l’engagement remarquable de  Nicolas Sarkozy  et l’idée qu’il y a moyen, quand on le veut,  de faire bouger les choses.  L’isolement inhérent à l’exercice du pouvoir,  les  trahisons de fausses amitiés, le spectre de la transparence  et la désinformation entretenue par une  presse malveillante seront obstacles à la sérénité d’une vie par trop privée d’intimité.

Détaillé, le chapitre consacré à la libération, fin juillet 2007 des infirmières bulgares et du médecin palestinien, incarcérés en Lybie, en dit long sur l’empathie – et le courage – de la Première dame.  Une prise de conscience vitale, qui sera à l’origine de la création, deux ans plus tard, de la Cécilia Attias Foundation,  focalisée sur l’aide à la détresse féminine. Nous y reviendrons dans l’article que consacrera l’Eventail de février à la rencontre du jeudi 5 décembre  avec Cécilia Attias.

Un  entretien chaleureux et riche qui nous permit, notamment d’évoquer l’importance vitale, constitutive de la musique dans la vie de l’arrière-petite-fille d’Isaac Albéniz.  La question « proustienne » de la musique à laquelle elle s’identifiait le plus fut dotée d’une réponse protéïforme:  » Probablement un morceau de musique classique. J’aime profondément  Mozart. Je pense que la musique de Franz Liszt est une musique dans laquelle je me retrouve (…) ou Chopin peut-être. Et puis, de la musique de jazz:  je pourrais me retrouver dans une musique d’Amstrong facilement, puis dans la soul music, je pourrais vous citer Andy Crawford.. ..Je pense que la liste serait interminable puisque j’aime la musique avec un M majuscule quelle qu’elle soit  (…) J’ai besoin de ça pour vivre. « 

Je vous invite à poursuivre la conversation en découvrant l’article consacré en L’Eventail de février

 

Apolline Elter

Une envie de vérité, Cécilia Attias, autobiographie, Ed. Flammarion, oct. 2013, 320 pp, 19,90 €

 

* Entretien avec Cécilia Attias, jeudi 5 décembre 2013

2 commentaires sur “Une envie de vérité

  • Un petit Belge 14 décembre 2013 at 22 h 11 min

    J’ai lu beaucoup d’échos positifs sur cette autobiographie.

  • Apolline Elter 14 décembre 2013 at 23 h 09 min

    Ce fut une bonne surprise, de l’avis de beaucoup de lecteurs en effet!

Comments are closed.