Mes trois zèbres

Mes trois zèbres

 » J’ai toujours souffert d’accepter une existence normale. Un sort exagérément français et idéal est envisageable, je le sais; il reste mon seul goût de vivre. Toutes les figures de la résignation me hérissent. Je n’ai jamais toléré le déclin de la passion, cette défaite qui nous éloigne des plus purs instants. Capituler devant la raison devrait nous faire rougir jusqu’aux racines. Je continue à juger comme un scandale que mon quotidien ne soit pas un conte et que des violons ne retentissent pas dès que ma femme descend sur un quai de gare » 

 

Le ton est donné

Rendez-vous ce samedi pour la chronique d’un ouvrage majeur de la rentrée littéraire

AE

Mes trois zèbres,  Une joyeuse idée de la France, Alexandre Jardin, essai, éd. Grasset, oct. 2013, 332 pp, 20 €