L’assassin qui rêvait d’une place au paradis

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Trente années passées derrière les barreaux n’ont pas suffi à Johan Andersson, as Dédé le meurtrier, pour rentrer dans le droit chemin, sitôt sa sortie de prison….L’association avec Johanna Kjellander,  femme pasteur en rupture de confession et Per Persson – quelle  bien étrange idée  que de calquer un prénom sur un patronyme  –  réceptionniste d’hôtel peu scrupuleux a tôt fait de replonger notre homme dans ses anciens travers.  

Aussi serviable que démuni de cervelle, Dédé est corvéable à merci, exécutant sans rechigner les sombres desseins de ses commanditaires.

Oui mais un jour, sans crier gare, se bousculent  en son esprit la révélation de la Bible, la bonne parole et l’amour universel qu’il convient de porter à son semblable. Soutenu d’une consommation massive de vin de messe – c’est pour la bonne cause – Dédé va désormais prêcher la sainte parole. Charge à Johanna et Per d’arranger leur commerce avec la nouvelle donne…

Pétri d’humour et de non-sense,  le texte, certes, un  tantinet longuet, bénéficie de l’excellente lecture qu’en opère Féodor Atkine.

A cet égard, une vraie friandise 

L’assassin qui rêvait d’une place au paradis, Jonas Jonasson, roman traduit du suédois par Laurence Mennerich, Presses de la Cité, 2016 – Audiolib, avril 2016 – 73 plages – 8h25 d’écoute, texte intégrale lu par Féodor Atkine