Quatrième de mai

 
livres-20pile1.jpgMai vient d’achever carrière, je n’en dirais pas tant de mes lectures…. Afin de ne pas vous en priver, je vous livre , issus des sites des éditeurs,  les arguments des ouvrages passés entre mes mains  chanceuses: 
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« Tout le talent, la poésie, l’émotion de Colum McCann déployés dans un court roman et quatre nouvelles reliés par la violence – quotidienne, guerrière, psychologique, politique ou sociale –, mais surtout par ces moments de grâce qui font qu’au bout du compte l’espoir reste.
Ces nouvelles étaient presque achevées à l’été 2014, quand j’ai été victime, le 27 juin, d’une agression à New Haven, dans le Connecticut. Certains de ces récits ont été composés avant cette mésaventure, et d’autres après.
Il me semble parfois que nous écrivons notre vie à l’avance et que, d’autres fois, nous sommes seulement capables de regarder derrière nous. Mais en fin de compte, chaque mot que nous écrivons est autobiographique, peut-être plus encore quand nous essayons d’éviter toute autobiographie.
Malgré tout ce qu’elle doit à l’imagination, la littérature prend des chemins inimaginables. »

Treize façons de voir, Colum McCann, nouvelles traduites de l’anglais (Irlande) par Jean-Luc Piningre, Ed Belfond, mai 2016, 316 pp
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« Elle aime Françoise Sagan, les éclairs au chocolat, écouter Radio Bonheur et fleurir les tombes.
Il aime la musique chaâbi, les étoiles, les cabanes perchées et un vieux rhinocéros solitaire.
 
Marguerite a toujours vécu dans l’ombre de son mari. Marcel a perdu celle qui était tout pour lui. Leurs routes se croisent, leurs cœurs se réveillent. Oseront-ils l’insouciance, le désir et la joie ?
 
Après le succès de L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, traduit dans de nombreux pays, Karine Lambert signe un roman lumineux sur la fragilité et l’ivresse d’une histoire d’amour à l’heure où l’on ne s’y attend plus. »
 
Eh bien dansons maintenant, Karine Lambert, roman, Ed. JC Lattès, mai 2016, 282 pp
 
NDLR: un 2e roman qui nous sera donné de lire, je le crois, dans le cadre de la présélection du prix Horizon 2018.
 
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images (3).jpg« Des murmures se font entendre dans les ruelles de Vilavedra, et le vent porte les peurs, les soupçons, les désirs inavouables.
Juana, au service de la famille Ulloa durant des décennies, se remémore les histoires de ses cœurs bâillonnés par les amours tragiques. Celles du vieux comte. De ses fils, Rafael et Jacobo, condamnés à vivre séparés par un océan. Et de la jeune Laura, héritière de cette lignée, qui découvrit trop tôt que la distance ne peut rien face à la providence.
Le Destin de Laura U. est un conte vibrant et sensuel empreint de l’exotisme d’une Galice austère et d’un Cuba extraverti où les secrets de famille finissent toujours par avoir raison de ceux qui les dissimulent. « 
 
Le destin de Laura U, Susana Fortes, roman traduit de l’espagnol par Nicolas Véron, Ed. Héloïse d’Ormesson, mai  2016, 208 pp
 
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9782226325785m.jpg« Le jour où Antoine Pezner, photographe, sauve le dernier rhinocéros du Cameroun, il ne peut imaginer à quel point sa vie va en être bouleversée. Blessé à la cuisse, rapatrié à Paris, condamné à rester cloîtré chez lui, il tourne en rond… jusqu’à ce qu’une inconnue, s’abritant derrière un étrange pseudo – Étoile furtive –, surgisse de l’écran de son ordinateur avant de disparaître après cet ultime message : « Sachez que tous les soirs à cette même heure, je penserai à vous. Vous me manquerez.» Antoine décide alors de traverser le miroir… »
Des bords du lac Tchad aux rives de la Garonne, entre manipulation, magie noire et jeu de séduction, Étoile furtive nous entraîne dans un tourbillon hallucinant où se croisent d’énigmatiques et insaisissables personnages. Un véritable plongeon dans un univers hitchcockien, avec la touche de fantaisie de Jean-Pierre Richard. »
 Etoile furtive, Jean-Pierre Richard, roman, Ed. Albin Michel, mai 2016, 296 pp
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 téléchargement (5).jpgUn matin, le père de Rémi meurt. Rémi est un garçon particulier. Il n’a pas tout à fait dix-huit ans ni toute sa tête. Une partie de ses neurones « ont été cramés par la fièvre quand il était petit ». Il a vécu dans une institution « pour gogols », juste le temps de rencontrer Emilie, une triso, la fille de ses pensées et de son coeur, avant que son père ne le ramène chez lui. A la mort de son père, Rémi ne veut pas retourner chez les fous, ni vivre avec sa mère, laque »e s’est mise avec « Franck le connard. » Il préfère appeler Mamy, laque »e l’envoie dans la maison de Jo, le jardinier de sa maison de retraite. A l’issue de la crémation de son père, Rémi dérobe l’urne qui contient les cendres, et kidnappe Emilie. Mamy accepte de les emmener en voyage, pendant une petite semaine, au bord de la mer, là où Papa et Maman ont été heureux, pour disperser les cendres. Jours de bonheur, malgré la crainte d’être reconnus et arrêtés pour enlèvement, où Rémi se sent devenir un homme, couchant avec Emilie pour la première fois, ressentant l’amour de son père en dispersant ses cendres dans la mer. Rémi est alors loin d’imaginer, tout comme le lecteur, que ses aventures sont loin d’être finies … Dans ce roman au style touchant, à la fois naïf et très drôle, Patrice Juiff nous entraîne dans un road movie sentimental, une quête humaine où les coeurs battent souvent la chamade. Une magnifique ode à la vie, loin de la normalité à la mode, où la beauté n’est pas toujours là où l’on croit. Un texte qui, par sa tonalité douce-amer, peut évoquer par moments Anna Gavalda et Mark Haddon (le Bizarre incident du chien pendant la nuit.)
Foreveur, Patrick Juiff, roman, Ed. du Rocher, mai 2016, 240 pp