La marquise de Brinvilliers

La marquise de Brinvilliers

Etrange, suspecte destinée que celle d’une femme frêle, belle, bien née, riche et même courageuse qui mena à trépas son père et ses deux frères, avant de s’en prendre à son mari et heureusement changer d’avis.

La célèbre empoisonneuse avait-elle agi seule, de son plein gré ou sur le coup de l’influence démoniaque de son amant, de Sainte-Croix?

C’est la question que pose l’ouvrage, savamment documenté, de l’historienne Agnès Walch. Réunissant le maximum de sources que notre époque possède, l’auteur s’interroge sur la prime jeunesse de la marquise, marquée par les décès de sa mère, indifférence de son père, viol et inceste. De là à tomber sous la coupe d’un Sainte-Croix…

Et si le seul interlocuteur sincère fut son confesseur, Edmond Pirot,  de son nom, qui lui fit consigner ses forfaits et l’encouragea dans la voie d’un digne repentir.

La marquise mourra, le 17 juillet 1676, sous l’échafaud  et la curiosité d’une foule impressionnante. Son procès aura été le prélude de la célèbre « Affaire des poisons » qui …empoisonnera bientôt le Royaume.

Un récit tout en nuances qui remet les pendules de l’Histoire, à l’heure d’une plus juste compréhension des faits.

La marquise de Brinvilliers, Agnès Walch, E. Perrin, mars 2010,