Quatre saisons .. en prison

C’est un des romans forts de notre rentrée de janvier. Il dénonce l’enfer, la desintégration psychologique du milieu carcéral  mais aussi sa part inattendue d’humanité

« C’est fou comme c’est rapide à mettre en place cette désorientation, cette sensation que plus rien de normal n’est à votre portée, que vous êtes passé de l’autre côté. Là où c’est gris, ça sent mauvais, il fait froid et on ne répond pas à vos questions. Le déclassement s’opère à une vitesse folle. Je suis comme ces types à cet instant. »

 Laissez-nous la nuit, Pauline Claviere, roman, Ed. Grasset,  janvier 2020,  624 pp

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *