Les vacances

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 » Les enfants étaient en vacances, et tous avaient congé; les papas et les mamans avaient déclaré que, pendant six semaines, chacun ferait ce qu’il voudrait, du matin au soir, sauf deux heures réservées au travail »

Programme idyllique au tableau de  cette réunion des familles, proposée par notre chère Sophie Rostopchine

La délicieuse grand-mère se faisait une fête des vacances au château des Nouettes, se payait un cafard d’enfer, quand sonnait l’heure de la rentrée

Elle traduit dans son roman Les vacances la peinture – idéalisée – qu’elle s’en fait; le relire avec nos yeux d’adultes procure une sensation très agréable, révélant à notre souvenir, toutes ces images estivales et fortes qui ont nourri notre imaginaire, notre inconscient

« –  Je propose une grande promenade au moulin, par les bois, dit M de Rugès. Nous irons voir la nouvelle mécanique établie par ma soeur de Fleurville, et, pendant que nous examinerons les machines, vous autres enfants vous jouerez sur l’herbe où l’on vous préparera un bon goûter de campagne: pain bis, crème fraîche,lait caillé, fromage, beurre et galette de ménage. Que ceux qui m’aiment me suivent!

Tous l’entourèrent au même instant. Les enfants qui étaient partis au galop, revinrent sur leurs pas et se groupèrent autour de leurs parents. « 

Les Vacances, Comtesse de Ségur, roman,  Hachette, Bibliothèque rose, 1859 – Nombreuses rééditions