Les Rêveuses.

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Juin 1940.  L’armée française est en déroute.

Dérouté aussi, Peter Siderman,  » jeune homme, plein d’amertume et d’innocence ».  Engagé dans l’armée française, il pressent que sa nationalité allemande ne va pas plaire aux assaillants…  Tant qu’à être fait prisonnier,  mieux vaut utiliser l’identité d’un Français. C’est ce qu’il fait, troquant l’identité d’un frais cadavre français-  celle d’Alexandre d’Andelange-  contre la sienne.

Capturé, il passe de camps (allemands) en camps,  bénissant l’imposture qui lui a sans doute sauvé la vie.

 » Mais au début de l’hiver il fut convoqué chez le commandant du camp qui lui annonça que, par faveur exceptionnelle, l’autorité militaire avait accepté la requête de sa mère mourante et qu’on allait immédiatement le ramener auprès d’elle.

Le roman est lancé,  grevé d’une intrigue, certes un peu compliquée,  de l’intervention du journal intime d’Alexandre et  de religieuses cloîtrées, gravé d’une écriture maîtrisée, du souffle romanesque qui révèle l’étoffe d’un vrai écrivain

Un deuxième roman

A Elter

Les Rêveuses,  Frédéric Verger, roman, Ed. Gallimard, août 2017, 448 pp