Les invités

 

Les invités

 

Paris, rue Las Cases: Monsieur et Madamedu, entendez Thibault et Sophie du Vivier,  donnent un dîner, dont tout porte à croire qu’il sera parfait:

« Ce souci de l’organisation relevait d’un vrai travail. Mais Madamedu avait cette grâce, subtil mélange de finesse et d’intelligence du moment, qui lui permettait le jour venu d’effacer toute trace d’effort dans la préparation de sa soirée. » (pp 22-23)

Des invités triés sur le volet de l’intérêt puisqu’il s’agit d’honorer la présence… et la bienveillance de George Banon, puissant homme d’affaires.

Oui mais voilà que le scenario superbement huilé dérape, au moment de passer à table, par la consternante constatation que le nombre des couverts est de …13

Tandis qu’une solution subtile  sauve la situation, Pierre Assouline se plaît à donner, de la tablée, un portrait psycho-sociologique affiné: la conversation se pare de traits de toutes sortes qui en disent long sur la personnalité des convives.

Les apartés, aussi: « Depuis quelques années, la dépendance au tabac avait favorisé en tous lieux et en toutes circonstances l’épanouissement naturel d’une communauté d’exclus. La cigarette scellait leur rapprochement. » ( p 194)

Les invités, Pierre Assouline, roman, Gallimard, mars  2009, 208 pp, 17, 9 €

3 commentaires sur “Les invités

  • philou 3 avril 2009 at 19 h 53 min

    Jamais entendu parler de ce livre  » Les invités »
    <3
    philippine

  • Maman Débordée 3 avril 2009 at 20 h 04 min

    ca donne envie…

  • Apolline Elter 3 avril 2009 at 21 h 01 min

    Merci pour vos sympathiques commentaires sur mon blog; à mon tour, j’ai visité le vôtre et le trouve sympathique! Le ton, le style sont bien menés…Rien de tel que de rire des frasques de son abondante progéniture…Bravo pour votre mention à la une des blogs et bon vent à vous!

    Apolline Elter

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