Choses que l’on dit la nuit entre deux villes

  Un homme, une femme, une plage, …

Tchabadabada, tchabadada, …

Non pas.

Wolf et Lena.

Ils se préparent pour le mariage.

Le leur?

Non pas.

« C’est février. Entre deux tempêtes, c’est déjà un peu le printemps, … » (p 13)

Wolf et Lena, témoins respectifs de Jean et Claire , sont conviés à la noce, prévue le lendemain.

Seulement voilà, les circonstances en décident autrement, le mariage est reporté, d’un jour, d’une semaine, … Cette attente, à la  Beckett, les héros la consacrent  à se connaître, à échanger des propos, de ces Choses qu’on dit la nuit entre deux villes:

« Ils roulent sans quitter la douceur de l’instant, qui n’est qu’un instant et qui, pourtant, n’en finit pas d’être là. »

Ré-écriture d’un ouvrage paru en 1991 – il y tenait –  Francis Dannemark nous livre un roman  d’atmosphère, un roman intimiste, comme il en a le secret.

 « Les écrivains offrent aux gens une vie que sans leurs livres ils n’auraient pas. Et cette vie-là est plus riche, plus belle, plus variée que ce que l’on appelle la vraie vie. Plus précieuse aussi. » (p 64)

Apolline Elter

Choses qu’on dit la nuit entre deux villes, Francis Dannemark, Le Castor Astral, coll. « Millésimes », mai 2006, 102 pp.