Olivia Ruiz de retour à Grignan

Placé sous le thème des Révolutions – et pour nous, hélas, c’en fut une …. – , la 25e édition du Festival de la correspondance de Grignan se conclut, ce soir, par une lecture-spectacle à 20h, dans la cour du Château de Grignan,  d’une Frida Khalo incarnée par la merveilleuse Olivia Ruiz

En voici la présentation, extraite du site du Festival:https://www.grignan-festivalcorrespondance.com/programme-jour5-samedi.html

FRIDA KHALO « PLUSIEURS VIES NE ME SUFFIRAIENT PAS. »

Avec Olivia Ruiz 

et ses musiciens David Hadjadj, clavier, Vincent David, guitare 

Mise en voix Jérémie Lippmann 

Adaptation Virginie Berling 

D’origines mêlées, Frida Kahlo naît au Mexique dans le petit village de Coyoacán. Son enfance merveilleuse prend fin le jour du terrible accident de la circulation qui lui brise la colonne vertébrale. Et c’est dans son lit de douleur que Frida se met à peindre. 

La vie de Frida Kahlo est traversée d’amour, d’amitié, de peinture, de préoccupations sociales, d’engagement politique, et d’une tumultueuse passion pour le peintre Diego Riviera, icône nationale, qu’elle épousera deux fois. Le couple hors normes partage « la volonté de découvrir, d’aimer ce qui est découvert, avec cette douleur de toujours le perdre ». 

Elle écrit à ceux qu’elle aime, elle raconte le monde qu’elle découvre et sa vie qui tourbillonne. Et sous sa plume se télescopent brusquerie et humour, désespérance et joie. 

L’écriture de Frida est sans concession, tant sur le regard qu’elle porte sur le monde que dans son style. Dans ses lettres et d’autres textes personnels, Frida dévoile tout : l’amour – toujours, la douleur du corps – permanente, la politique – révolutionnaire, le courage – sans compromis, la peinture – son travail. 

De cette formidable énergie émerge une constante : Frida Kahlo a la liberté chevillée au corps. Alors que son corps meurtri finit par la lâcher, elle s’exclame : « Pourquoi voudrais-je des pieds ? J’ai des ailes pour voler. »

Gageons qu’Olivia Ruiz transportera l’assemblée à l’instar de sa lecture, en 2019, de la correspondance bouleversante de Françoise Sagan

Apolline Elter

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