L’Ombre des Guermantes

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Conçu par Laure Hillerin, la prodigieuse biographe d’Elisabeth Greffulhe (voir billet de ferveur en vitrine du blog), mis en espace par Jean-Claude Penchenat, le spectacle L’Ombre des Guermantes,  déroulait, vendredi, lectures de lettres, d’extraits de La Recherche, partitions pianistiques de factures supérieures, dans l’écrin magique du théâtre du Château de Chimay (Belgique)

Et le Prince  Philippe de Chimay de rappeler que la comtesse Greffuhle, sa grand-tante, née Caraman-Chimay, l’avait naguère porté sur les fonds baptismaux. C’est dire comme le lieu était chargé d’histoire et de symboles pour une si digne représentation d’un parcours de vie prodigieux.

Soutenus d’une diction impeccable (une motion pour les prestations de Chloé Donn – rayonnante Elisabeth Greffulhe- de Raphaël Tanant, Inès de Beaupuis, Clément Goyard – sosie du « petit Marcel » – Jean Pommier – si attachant Abbé Mugnier –  et bien sûr, Geneviève Rey-Penchenat et Jean-Claude Penchenat, sans oublier l’accompagnement pianistique idoine opéré par Ellina Akimova (attachée à l’école de danse de l’Opéra National de Paris).

Un spectacle raffiné, magique, qui vous arrache au temps, vous plonge dans celui de la Belle Epoque, des guerres – hélas – et du long  fil de vie (92 printemps)  d’une personnalité solaire,  hors du commun.

Digne du Festival de la correspondance de Grignan

C’est dire comme je l’ai aimé.

Apolline Elter

 

2 commentaires sur “L’Ombre des Guermantes

  • TT 25 avril 2016 at 17 h 26 min

    J’espère que ce spectacle se rejouera !
    A Bruxelles ?
    Merci pour ce compte-rendu d’une soirée d’exception.

  • Apolline Elter 25 avril 2016 at 17 h 53 min

    Il y a tout lieu de l’espérer, chère TT. Je crois l’équipe très mobile
    Il suffit de disposer d’un espace public ou même privé ad hoc et d’un piano
    Gageons que vous le verrez
    Bien cordialement,
    Apolline

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