Manger dans ta main

manger.jpgRenalut déserr.jpgPoursuivons, en mode 4×4, notre exploration des quatrièmes de couverture: 

« Engraisser les autres, c’est ce que tu sais faire de mieux ! » lance Sandra à sa mère Luisa lorsqu’elle lui présente sa nouvelle compagne. C’est Rose, ravissante cochette d’élevage destinée à finir en chair à pâté, si vive et si affectueuse que, toute honte bue, Luisa la couve de mille attentions.
Tout semble en effet opposer Sandra, brillante psy parisienne soignant de jeunes anorexiques, et Luisa, retirée depuis peu dans son Algarve natale. L’une est dure comme la pierre, l’autre trop bonne. Rose saura-t-elle les réconcilier… si toutefois elle échappe à son triste sort ?
 
Sophie Carquain évoque à travers ce récit aux allures loufoques et tendres notre rapport à l’animalité, à l’humanité, et au deuil

Manger dans ta main, Sophie Carquain, roman, Ed. Albin Michel, mars 2017, 318 pp