Mardi-tes-moi , Charles

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 Nous évoquions, le 31 août dernier, les 150 ans du décès de Charles Baudelaire ( 1821-1867) (voir billet sur ce blog) 

L’anniversaire est prétexte à la publication d’une biographie aussi intéressante, que fouillée et instructive, sous la plume vivante de Marie-Christine Natta, spécialiste du dandysme.

Dandy, le poète l’était, dans son habillement, son comportement, sa quête du Beau.  Atteint de « déménagite » aiguë  –  pour échapper à ses créanciers – Baudelaire fut un prolixe épistolier. L’angle d’approche de la biographie fait généreuse part à sa correspondance pour la grande joie de notre blog. Les lettres à sa Maman, veuve en deuxièmes noces du Général Aupick, sont une source sûre et passionnante d’accès à l’âme d’un être complexe, souvent inquiet, toujours désargenté.

Précieux  et assez inédit aussi – je pense – ce focus sur l’amitié qui lie le poète à son éditeur,  Auguste Poulet – Malassis et le merveilleux dévouement de ce dernier à la cause de l’auteur controversé des Fleurs du Mal.

C’est dit, ce sera fait, nous plaçons l’étude de la correspondance du poète, critique d’art, et grand ami ..des Belges, au programme d’une prochaine année de cours épistolaires.

Soyez remerciée, Marie-Christina Natta, pour ce travail d’investigation colossal

Nous vous reviendrons

Apolline Elter

Baudelaire, Marie-Christine Natta, biographie, Ed. Perrin, août 2017, 896 pp