Véritable coup de foudre pour l’essai brillant, virevoltant, drôle qui, en 192 pages embrasse et s’embrase de la vie haute en couleurs et générosité de l’écrivain prolifique que fut Alexandre Dumas (1802-1870)
Souvent réduit à ses productions feuilletonesques éminemment populaires que furent Le Comte de Monte-Cristo et Les trois mousquetaires, Alexandre Dumas – père – écrivait à tout va, comme il vivait, sans s’économiser, ni lui, ni ses deniers, enchaînant les idylles amoureuses, les fièvres politiques, amicales sans jamais s’enchaîner lui-même.
Il faut être alpiniste chevronné pour gravir l’immensité de ses écrits, trouver une cohérence, du moins une ligne conductrice dans la complexité de sa pensée, de son tempérament, de ses emballements et d’une identité pour un-quart constituée de sang noir: ça tombe bien, Jean-Christophe Ruffin, l’est, entre autres qualités et vous donne rendez-vous, chqque matin d’été et de semaine, à 7h55, si je ne m’abuse, sur les ondes matinales de France Inter pour un feuilleton qui se profile, tout simplement passionnant
Et une lecture que je vous conseille instamment
Un été avec Alexandre Dumas, Jean-Christophe Rufin, essai, Editions France Inter / Equateurs, mai 2025, 192 pp
Apolline Elter