« J’ai perdu ma mère, ma pureté, ma croyance, mon centre du monde, je ne me suis jamais pardonné. »
Aveu d’échec, sentiment de culpabilité, déclaration d’amour filial, fantaisie, rêve, évasion, .. il y a tout cela dans le roman de Marc Lavoine, roman d’un fils au chevet de sa mère, mourante, à l’imagination largement débridée.
« Je me disais qu’elle était cinglée mais que, si ça pouvait lui faire plaisir, je ferais semblant de croire à ses histoires à mourir debout. »
Et Marcel – c’est le prénom du narrateur – écrivain en panne d’inspiration, d’accompagner sa mère as « Majuman » dans ses délires équestres et chevaucher à ses côtés, dans sa boîte crânienne, à travers souvenirs d’enfance et de vie.
Une façon « hippothérapeutique » d’accompagner , de métaphores chevaleresques, dialogues toniques et passages poétiques, la fin de vie d’un être aimé
Un roman onirique
D’inspiration autobiographique
Sensible
Interpellant
Déconcertant
Apolline Elter
Quand arrivent les chevaux, Marc Lavoine, roman, Ed.Fayard, janvier 2025, 224 pp