Metronome

L’histoire de France au rythme du métro parisien.

Metronome

Le concept est génial – décliner l’histoire de Paris au gré de ses stations de métro –  son rendu ne l’est pas moins.

Un Paris que Lorànt Deutsch connaît comme sa poche et dont il livre les coutures, en une ballade de 21 chapitres (stations), affectant à chacun un siècle de l’ère chrétienne.

Ce Paris qui au fil des siècles impose à la France son rôle …capital, l’auteur nous le fait vivre d’une plume alerte, riche de 17 années de gestation, farcie de remarques perso et d’une prodigieuse érudition. Des encadrés jalonnent le  texte, qui remettent à l’heure les pendules de l’Histoire et de ses anecdotes: des sort des dépouilles royales, invasions des Vikings, tribulations de la Joconde..aux destins d’un Nicolas Flamel, Roi Dagobert et des 1119 têtes guillotinées sur la Place de la Concorde, l’auteur crée le théâtre d’une visite guidée aussi captivante qu’inédite.

Une Histoire jaillie des profondeurs dont la lecture s’impose, au coin du feu et en guise de guide..  d’un chemin de croix cochées au gré des rames.

Apolline Elter

Métronome. L’histoire de France au rythme du métro parisien, Lorànt Deutsch, Ed. Michel Lafon, sept.2009, 380 pp, 17,9 €

NB L’origine de ce coup de coeur s’ancre dans l’interview de Lorànt Deutsch par Brice Depasse, en décembre 2009. Je vous invite à  en (re)découvrir l’intégralité sur le site de Lire est un plaisir en cliquant sur le lien: http://lireestunplaisir.skynetblogs.be/post/7546167/le-nouveau-pieton-de-paris

Riche d’une impressionnante filmographie, l’acteur impose à son érudition, le souffle vrai de la passion.

2 commentaires sur “Metronome

  • Un petit Belge 31 janvier 2010 at 11 h 42 min

    L’idée est originale et la couverture est bien trouvée également. Ah, j’aime beaucoup l’ambiance de Paris (par contre, je trouve Londres trop austère) et c’est une belle façon d’apprendre son histoire. On peut faire le même travail avec les rues. Bon dimanche!

  • Apolline Elter 31 janvier 2010 at 12 h 47 min

    Oui, c’est sûr et on pourrait faire la même chose pour Bruxelles. Chapeau d’avoir trouvé l’idée mais surtout, j’ai été épatée par son érudition et le temps de gestation de ce livre. Pas de doute, il a le respect de ses lecteurs.

    Très cordialement,

    Apolline

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