Les ombres blanches

« Née le 10 décembre 1830 à Amherst, au Massachusetts, Emily Dickinson est morte le 15 mai 1886 dans la maison où elle avait vu le jour, après avoir passé les dernières années de sa vie cloîtrée dans sa chambre, à entretenir une volumineuse correspondance et à écrire des centaines de poèmes qu’elle s’est toujours refusée à publier de son vivant. »

Et même elle avait demandé à sa soeur Lavinia de les brûler après sa mort

C’est dire comme la désobéissance de cette dernière a sauvé du néant un chef d’œuvre de la Littérature et extrait  de l’oubli, une poétesse majeure.

L’édition d’une partie des poèmes est confiée à Mabel, maîtresse du frère d’Emily et maman de Millicent, une fillette dans laquelle la poétesse semble,  en partie,  s’être réincarnée.

Deux ans après la publication des Villes de papier ( Grasset, 2020), essai centré sur la vie d’Emily Dickinson et couronné du Prix Renaudot de l’essai, Dominique Fortier s’attaque, de l’intérieur et de l’intime, à la dévolution de son oeuvre,

Et aux multiples écueils d’un travail d’édition privé de la présence de l’auteur

Ce faisant, elle attise notre envie de (re)lire l’oeuvre de l’Américaine

C’est le but à n’en point douter.

Apolline Elter

Les ombres blanches, Dominique Fortier, roman, Ed. Grasset, janvier 2023, 256 pp

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