La Fontaine – une école buissonnière

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 » La Fontaine n’est pas riche que de ses fables. Pour votre plaisir, allez donc butiner dans ses autres écrits.! »

Pour votre joie,  lisez le portrait attachant, singulièrement vivant,  que l’académicien Erik Orsenna, trace, de sa plume alerte, de son confrère, célèbre fabuliste.

 Né à Château-Thierry (Aisne), le 8 juillet 1621 –  de cinq années l’aîné de notre chère marquise de Sévigné – Jean de la Fontaine est un allègre concentré de paradoxes, de contradictions.  S’il aime la vie, les femmes et la bonne chère, il entre un temps au couvent, avant d’entrer en pauvreté. S’il aime sa femme d’amitié, il préfère papillonner. Il tient avant tout à sa liberté.

Mais il peut être fidèle et risquer gros, lui, le couard: son amitié indéfectible envers Nicolas Fouquet  pourrait bien lui soustraire toute faveur royale, y compris la réception à l’Académie française où il est élu. 

Il est aussi et avant tout un vrai faux paresseux.  C’est qu’il travaille, le bougre et réduire son oeuvre à sa certes glorieuse composition de fables est par trop réducteur.  C’est ce qu’Erik Orsenna nous démontre, nous entraînant, au gré d’un bavardage complice, épicé d’anecdotes, à une entrée en matière assez ..fabuleuse de l’oeuvre jaillie e la fluide encre de La Fontaine

Apolline Elter

La Fontaine – Une école buissonnière, Erik Orsenna de l’Académie française, essai, Ed. Stock, août 2017, 210 pp