Feu

« Je ne suis jamais, dit-il en se rhabillant dans l’habitacle, qu’une plaque de verglas sur ta route, et toi tu souris, tu prétends savoir tomber. »

Rien ne dispose Laura, quadragénaire, mariée, mère de famille et maître de conférences auprès de CY Cergy Paris Université, à tomber amoureuse de Clément, banquier quinquagénaire bloqué dans une vie de routine, de désabusement et de dialogues avec son chien nommé « Papa »

Est-elle vraiment éprise?

Sous l’embrasement de cette passion télécommandée en point déjà la date de péremption

Il s’agit de consommer vite et bien… consumer.

Alternant les points de vue des protagonistes, l’auto-tutoiement pour Laure et le récit à l a première personne pour Clément, Maria Pourchet émulsionne la mayonnaise, échauffe la passion jusqu’à son embrasement.

La plume est dense, drôle, lucide, crue, trash, inventive… en un mot, flamboyante.

Et en deux; jubiltoire.

Apolline Elter

Feu, Maria Pourchet, roman, Ed. Fayard, août 2021, 360 pp

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