Marcdi prochain, nous aurons l’honneur et la joie d’interviewer Eric-Emmanuel Schmitt et de parcourir de concert son magnifique Journal d’un amour perdu
Infusons, d’apéritif, ce court extrait, qui situe avec précision la vocation du futur dramaturge . C’était en 1970, au théâtre des Célestins, à Lyon, lors d’une représentation de Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand:
» Ce Cyrano fournit la pierre sur laquelle toute ma vie dramatique s’édifia : non seulement j’y connus ma première expérience scénique, mais j’y vécus ma première expérience humaniste en vibrant à l’unisson de personnages opposés à moi. De la représentation, j’émergeai spirituellement enrichi. L’humanisme, cette fraternité de destin avec l’autre, le spectateur la perçoit par le plaisir et l’émotion, sans qu’on lui administre une leçon »
« Journal d’un amour perdu, Eric-Emmanuel Schmitt, récit, Ed. Albin Michel, septembre 2019, 256 pp