Charlie et la chocolaterie

Charlie et la chocolaterie

 L’histoire de Charlie Bucket, vous connaissez.

Vous l’avez découverte au cinéma, avec Johnny Depp en intrigant Willy Wronka.

Et Augustus Gloop, gros, gras et gourmand, Veruca Salt, capricieuse et gâtée, Violette Beauregard, horripilante masticatrice de chewing-gum, sans oublier Mike Teavee, qui passe son temps devant la ..TV.  Ah bon, lui aussi?

Grrrrrrr

La pureté juvenile de Charlie Bucket vous fait fondre, telle une tablette de chocolat et même craquer lorsque vous constatez que:

« (…) ce qu’il désirait par-dessus tout, c’était du…CHOCOLAT.

En allant à l’école, le matin, Charlie pouvait voir les grandes tablettes de chocolat empilées dans les vitrines. Alors, il s’arrêtait, les yeux écarquillés, le nez collé à la vitre, l’eau à la bouche.

(…)

Une fois par an seulement, le jour de son anniversaire, Charlie Bucket avait droit à un peu de chocolat. Toute la famille faisait des économies en vue de cette fête exceptionnelle et, le grand jour arrivé, Charlie se voyait offrir une petite tablette de chocolat, pour lui tout seul. Et chaque fois, en ce merveilleux matin d’anniversaire, il plaçait la tablette avec soin dans une petite caisse de bois pour la conserver précieusement comme un lingot d’or massif; puis, pendant quelques jours, il se contentait de la regarder sans même oser y toucher. Enfin, quand il n’en pouvait plus, il retirait un tout petit bout de papier, dans le coin, découvrant un tout petit bout de chocolat, et puis il prenait ce petit bout, juste de quoi grignoter, pour le laisser fondre doucement sur sa langue. Le lendemain, il croquait un autre petit bout, et ainsi de suite, et ainsi de suite. C’est comme ça que Charlie faisait durer plus d’un mois le précieux cadeau d’anniversaire qu’était cette petite tablette de chocolat à deux sous. »

 Charlie et la chocolaterie, Roald Dahl, roman, folio junior, 214 pp

C’est sur ce passage d’anthologie – je le trouve sublime- que se clôt notre feuilleton gourmand consacré au chocolat dans la littérature. Les billets suivants paraîtront au gré sporadique des lectures qui y seront consacrées: Chocolat amer (Laure Esquivel), Cornichons et chocolat (Philippe Labro)..sans omettre Le chocolat d’Apolline de Michel Cyprien.

Pour l’heure, je vous donne rendez-vous, dès demain, dimanche, 7 février pour le feuilleton d’une semaine consacré à…Cupidon.

Apolline Elter

 

3 commentaires sur “Charlie et la chocolaterie

  • Un petit Belge 6 février 2010 at 10 h 06 min

    Quel bon souvenir d’enfance! J’ai lu « Charlie et la chocolaterie » et sa suite « Charlie et le grand ascenseur de verre ». Alors que je ne me souviens plus de l’histoire de la plupart de mes lectures d’enfance, pas possible d’oublier l’histoire de ce garçon pauvre qui vit avec ses parents et grands-parents, et qui a la chance de visiter la mystérieuse usine de Monsieur Wonka avec des gosses blasés. Par contre, je n’ai pas vu le film et quelque part, je n’en ai pas envie, je veux rester avec mes impressions d’enfance.
    Bon week-end Appoline.

  • Apolline Elter 6 février 2010 at 10 h 21 min

    Vos commentaires sont constructifs et me ravissent. Un grand merci!

    Les chroniques ci-dessous intéresseront, je pense, votre blog car elles concernent des auteurs belges, Régine Vandamme et Frank Andriat.

    Très cordialement,

    Apolline E.

  • Adrienne 7 février 2010 at 19 h 10 min

    sans doute, puisque je l’ai lu pour la première fois à l’âge adulte (mais il m’a ravie quand même) et j’ai longtemps refusé de voir le film… jusqu’à la semaine dernière (il passait en V.O. sur une chaîne flamande) et puis voilà, le film m’a rappelé le bouquin et j’ai passé un bon moment 🙂

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