4e de couverture

Tandis que mai bat retraite – et ne pavoise question météo –  il est temps de faire le point sur quelques ouvrages passés entre mes mains, dont je vous livre l’argument (issu des communiqués de presse). Ils ne manquent pas d’intérêt.

Paru le 26 avril: deux-zebres-sur-la-trentieme-rue-1520872-250-400.jpg

Un premier roman de Marc Michel-Amadry, aux Editions Héloïse d’Ormesson:

Deux zèbres sur la 30e Rue

« Pour remplacer ses zèbres morts de faim, Mahmoud Barghouti, directeur du modeste zoo de Gaza, se résout à peindre des rayures à deux ânes. James, correspondant du New York Times au Moyen-Orient, s’empare de ce fait divers insolite, porteur d’un message d’espoir et de paix. Une chronique dont les échos dépassent les frontières et qui bouleverse des destins. Entre Paris et Berlin, New York et Gaza, d’un ambitieux consultant à une artiste peintre branchée, d’un intrépide journaliste de guerre à une volcanique DJ, deux couples sont réunis grâce à la magie de ces zèbres pas comme les autres.
Bijou d’optimisme, sésame vers le bonheur, Deux zèbres sur la 30e Rue est une incitation à oser vivre à la hauteur de ses rêves. Un livre qui fait du bien, à mettre entre toutes les mains. »

Illustration de la couverture © Beastfromeast/iStock.

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Un thriller, paru le 9 mai ches Calmann-Lévy:
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« Grand avocat de la défense, Mickey Haller est bien surpris lorsque le procureur du comté de Los Angeles le prie un jour de plaider pour l’accusation. Et l’affaire n’est pas des moindres. Incarcéré depuis vingt-quatre ans pour le meurtre d’une fillette, Jason Jessup vient d’être libéré sous caution, le tribunal ayant conclu à la nécessité d’une révision de son procès suite à un test ADN qui semble l’innocenter. Haller est sûr que Jessup est coupable et prend Harry Bosch comme enquêteur et son ex-épouse, Maggie McPherson, comme assistante. En face de lui, l’avocat Clive Royce, dit « l’astucieux », et des médias tout excités par ce procès : quoi de plus sensationnel qu’un tueur innocenté par son ADN ? 
À ceci près que Jason Jessup, qui parade devant les médias le jour, se livre à d’étranges activités la nuit »

Volte-face, Michael Connely, traduit de l’anglais (USA) par Robert Pépin, thriller, Calmann-Lévy, mai 2012, 440 pp, 21,5 €

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 Un premier roman australien, paru aux Editions Belfond,

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Les lois de la famille ou comment survivre quand on est d’origine asiatique, gay, affligé de trois soeurs et d’un frère, d’une mère volcanique, d’un père dépassé et qu’on vit sans clim dans une maison en préfabriqué dans la banlieue de Melbourne. Dans la lignée d’un David Sedaris, un ovni littéraire hilarant, mais aussi touchant et plus profond qu’il n’y paraît.

Si votre adolescence n’a été qu’un long combat orthodontaire ; si vous avez subi l’horreur fashion des années 80 ; si vous avez d’affreux souvenirs de Noëls en famille ; si vous avez participé, enfant, à des spectacles artistico-niais dans des maisons de retraite ; s’il vous reste quelques cicatrices de batailles fraternelles ; si, par hasard, vous avez vécu une rencontre aussi violente que sensuelle avec un diable de Tasmanie, ne cherchez plus, ce livre est pour vous !

En vingt-trois vignettes, Benjamin Law nous entraîne à la découverte de la plus excentrique, la plus irrésistible, la plus cruelle des familles : la sienne. Dans la lignée des oeuvres d’un David Sedaris, un ovni littéraire hilarant et grinçant qui nous donne à voir une Australie fort éloignée des guides touristiques.

 Les lois de la famille, Benjamin Law, roman, traduit de l’anglais (Australie) par Elisabeth Peelaert, Ed. Belfond, mai 2012, 272 pp, 18 €

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Une réédition d’un roman de Douglas Kennedy paru en 1999, Combien ? centré sur l’omniprésence de l’argent

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« L’argent nous tente et nous effraie . L’argent trouble notre sommeil mais nous fait aussi bondir hors du lit chaque matin. L’argent crée la pagaille, « est » pagaille – mais qu’y a-t-il de plus passionnant que l’immense pagaille humaine? « 

Quand il entame la rédaction de Combien ?, Douglas Kennedy a trente-cinq ans, pas un sou en poche et serait bien incapable de discuter actions ou investissements.
Mais s’il n’est pas un as de la finance, Kennedy est le plus fin des observateurs. Car après tout, écrire sur l’argent, n’est-ce pas écrire sur la condition humaine ?
Et notre explorateur des âmes d’entamer un périple dans les grands bastions de l’argent : New York, Singapour, Londres. Mais aussi les nouvelles places émergentes : la Bourse de Casablanca, sorte d’annexe du souk ; Sydney et ses salles de marchéà la Star Trek ; et la toute jeune Bourse de Budapest qui passe brutalement du communisme à l’économie de marché.

Autant de rencontres, cocasses ou désabusées, pour une comédie humaine passionnante autour du rôle central qu’occupe l’argent dans nos vies.
Car aujourd’hui plus que jamais, en avoir ou pas, là est la question…

Combien,  Douglas Kennedy, roman, traduit de l’américain par Bernard Cohen, Ed Belfond, mai 2012, 306 pp, 21 €

 

Aux éditions Belfond, conjointement, le 16 mai:

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Quand le sort d’un homme dépend de la voix d’une enfant un peu étrange que personne ne semble vouloir écouter. Un roman délicat et émouvant sur l’innocence de l’enfance, les relations familiales et la violence du monde adulte.

Porté par le style raffiné et l’exceptionnel pouvoir d’évocation de Mary McGarry Morris, un roman délicat, plein de force et d’émotion, sur la culpabilité et la rédemption, l’innocence de l’enfance et la violence du monde adulte.

Ces derniers temps, Nellie Peck, treize ans, a enfin trouvé de quoi combler son désoeuvrement : espionner la nouvelle locataire de sa mère dans le petit studio attenant à leur maison.
Activité d’autant plus excitante que l’arrivée de la jeune et jolie Dolly, danseuse de cabaret à la sensualité débordante, n’est pas passée inaperçue dans le quartier. Et rapidement, c’est à un véritable défilé de prétendants qu’assiste Nellie, cachée dans les arbres.

Un matin, le corps de Dolly est retrouvé sans vie.
Crime passionnel, vengeance ? Tous les regards se tournent vers Max, ancien délinquant sexuel, repoussé par la belle.

Alors que le jeune homme risque la condamnation à vie, la voix d’une enfant s’élève : Nellie. Qui croire ? Entre des adultes respectables et une gamine à l’imagination débordante, le poids de la vérité pèsera-t-il assez lourd ?

 A la lueur d’une étoile distante, Mary McGarry Morris, roman, traduit de l’anglais (USA) par Valérie Bourgeois, Ed; Belfond, mai 2012, 444 pp, 21,5