Sur les traces de Gaudi (4/*)

Sur les traces de Gaudi (4/*)

C’est une visite au Palau de la Musica Catalana que je vous propose pour ce quatrième volet de notre escapade à Barcelone. Palau –  palais en catalan – édifié en 1908 sur le site d’un ancien monastère, sous l’impulsion d’un groupe de choeurs, qui ne manquait pas d’ardeur.

C’est l’architecte moderniste Lluis Domènech i Montaner qui en conçut les plans, magnifiques, avec une attention spéciale, on s’en doute, portée à l’acoustique des lieux.

Des salles de différentes factures sont proposées, témoins de l’ouverture voulue à une grande variété de musiques. La  plus spectaculaire est , sans conteste, la grande salle de concert, dominée de la plus magnifique coupole verrière renversée qu’il vous soit donné d’imaginer:

Sur les traces de Gaudi (4/*)

La lumière du jour transperce le coeur des lieux tandis que 2000 spectateurs assistent, subjugués, à une représentation qui ne peut être que grandiose. L’orgue central imposant dispense à l’attention des groupes de touristes une musique pré-enregistrée. Les fauteuils du 2e étage portent le nom des donateurs qui ont participé au récent agrandissement de la salle, après démolition, en 2004 de l’église qui lui était adossée.

Déception (de taille): pas l’ombre d’un disquaire dans le quartier pour satisfaire la frénésie mélomane engendrée par la visite. Ou alors, c’est que nous avons mal cherché. Si vous connaissez une adresse dans le quartier, n’hésitez pas à la signaler..

 

Apolline Elter

En réponse à la question que vous ne manquerez pas de (vous) poser: la coupole verrière renversée est fermée, sur le toit, d’une plaque de verre, afin d’empêcher toute infiltration..